Ils ont rejeté le plan économique publié samedi soir par l’administration Trump, suggérant que le ‘deal du siècle’ ne constituait rien de plus qu’un pot-de-vin sans couverture réelle de la part des bailleurs de fonds, et un stratagème imaginaire qui n’existe que chez Jared Kushner.
Selon ces responsables, qui ont parlé à Kan News dimanche matin, «aucun pays arabe, pas même dans le golfe Persique, ne donnera de l’argent aux projets qui apparaissent dans le plan, et nous ne sommes pas intéressés par eux non plus par une solution politique. Nous avons besoin d’un soutien financier, mais pas de cette façon. Ce plan sera enseveli très rapidement lors des élections en Israël et aux États-Unis. ‘
Ils pourraient avoir raison, mais à en juger par la réaction positive du plan Trump dans le Moyen-Orient, affilié à l’Ouest, n’importe qui a déjà pris le train en marche américain. Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé qu’une délégation égyptienne conduite par le vice-ministre des Finances participerait à ‘l’atelier’ de Manama (Bahreïn) organisé par Kushner sous le titre ‘De la paix à la prospérité’ les 25 et 26 juin.
Le ministère jordanien des Affaires étrangères a annoncé samedi que la Jordanie avait décidé de participer à la conférence de Bahreïn, tout en affirmant son adhésion obligatoire à la solution des deux États, considérée comme ‘le seul moyen de régler le conflit israélo-palestinien’. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a confirmé la position d’Israël et sa participation à la conférence, notant : «Une importante conférence aura bientôt lieu à Bahreïn et les Israéliens y participeront, bien sûr.» Le Premier ministre n’a pas encore précisé quels Israéliens avaient été invités par la Maison-Blanche à y assister.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :