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Ce soir, on fait état de tirs sur Israël dans le nord du Golan pour la troisième fois en 24 heures sur une patrouille motorisée qui fort heureusement n’a pas fait de blessés.

Les forces de Tsahal sont en état d’alerte depuis qu’il existe une forte suspicion d’ infiltration à la frontière israélo-syrienne. Selon des témoins sur place et l’Agence Metula News Agency, des fusées éclairantes ont été aperçues au dessus du village druze d’Ein Kenya, proche de Kiryat Shmona, et Névé Ativ.

Plusieurs tirs de mortiers et de roquettes en provenance de Syrie et des affrontements se poursuivent dans le Nord du Golan à l’arme lourde en territoire israélien entre Massadé, au Nord, et Bukata.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Il y a de nombreuses explosions et les habitants du Golan sont inquiets, les policiers et la police des frontières se dirigent vers la zone des affrontements. La Brigade Golani, qui est déjà sur place gère la situation et des avions de Tsahal survolent la région.

 Selon Metula News Agency, l’attaque est de nature agressive et organisée contre Israël. Les auteurs ne sont pas encore connus et on ne sait pas si cette action est menée par l’armée de Béchar al Assad ou par les milices rebelles.

 Ces informations ont été transmises par l’équipe de l’agence de Presse : Metula News Agency, à seulement 17 km de la zone du conflit.

MISE A JOUR :

Accalmie dans le nord du Golan selon l’Agence de Presse © Metula News Agency

 » Dimanche, 23h45 à Métula, 22h55 à Paris

De nos reporters sur place.

A 22h10 locales, il y a encore eu des explosions et on a entendu des rafales d’armes automatiques, probablement des mitrailleuses. Puis le silence est revenu. On a passé une soirée mouvementée au nord du plateau du Golan. Saleh, un habitant du bourg de Boukata, qui demeure à quelques mètres de la frontière syrienne, nous a confié : « j’ignorais que ma maison fût capable de trembler de la sorte sous le souffle des canons. C’était terrifiant ». Reste pour Tsahal la tâche difficile de savoir exactement qui a tiré sur qui et pourquoi. Et, le cas échéant, comme plus tôt ce matin, de punir fermement les agresseurs. Mais pour le moment, le porte-parole de Tsahal ne fait aucun commentaire. »