Certaines compagnies maritimes internationales échappent aux sanctions américaines imposées au secteur pétrolier iranien et « s’extraient » de la situation en collectant des marchandises dans les ports de la République islamique, a rapporté mercredi le New York Times citant des services de renseignement israéliens et des experts.
La semaine dernière, par exemple, un petit pétrolier est arrivé sur les côtes du golfe Persique après un voyage de 19 jours en provenance de Chine, et son capitaine a signalé, conformément au droit international, son emplace-ment, son orbite, sa vitesse et d’autres informations importantes.
Le petit pétrolier a de nouveau réapparu dimanche, près du lieu où il avait disparu six jours plus tôt, alors qu’elle se dirigeait vers l’est, loin du détroit d’Ormuz, près de l’Iran. Si les habitudes du passé se répètent, le commandant de bord signalera bientôt qu’il navigue à basse mer, ce qui signifie que son réservoir est probable-ment plein.
Un accord maritime sous supervision des Nations Unies exige que les navires pesant 300 tonnes ou plus suivent les routes internationales pour maintenir des systèmes d’identification automatisés, ce qui aide à prévenir les collisions et facilite les opérations de sauvetage en mer, et permet également aux pays de contrôler le mouvement des navires.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :