Après de violentes manifestations de la communauté éthiopienne, de fausses informations sur le «riche passé criminel» du jeune ethiopien Solomon Teka, assassiné par la police, ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux. Teka aurait été condamné pour crimes violents et aurait été tué par balles dans la rue au moment où il devait être placé en résidence surveillée. Les rumeurs ont renforcé la version du policier selon laquelle Teka l’aurait menacé de mort.
Dimanche, la correspondante de « Galé TSAHAL », Lia Spelkin, a publié des informations sur des affaires pénales engagées par la police contre Salomon Teka dans le passé.
La police a envoyé Salomon trois fois au banc des accusés. Le verdict concernant le dernier des trois chefs d’accusation n’a jamais été rendu : Teka a été abattu peu de temps avant la dernière session du tribunal. Selon l’acte d’accusation, Teka a menacé une infirmière en menaçant de lui jeter une chaise si elle lui prenait sa carte magnétique.
Avant de devenir majeur, Solomon Teka avait été reconnu coupable d’aide au vol. Selon l’accusation, il se tenait «à l’affût» lorsque son ami cambriolait le magasin. Le bureau du procureur a noté que Salomon avait tenté de s’échapper sur le lieu du crime mais avait «honte d’avoir laissé un ami» et a décidé de revenir.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :