« L’Iran continue de faire preuve de puissance dans la région vis-à-vis des États-Unis. Après le Yémen, l’Irak et le détroit d’Hormuz, ils ont clairement affirmé que Washington ne voulait pas de guerre directe, immédiate ou lointaine avec l’Iran. Téhéran a abordé la question palestinienne lorsque le chef suprême, Khamenei, a reçu une délégation du Hamas à la suite d’une relation trouble qui avait eu lieu au cours des dernières années, signalant ainsi que le Hamas était revenu sur le ring.
Plus important encore, la chaîne 12 sur la télévision israélienne a révélé que Téhéran avait augmenté son soutien financier au Hamas, à la demande de l’organisation palestinienne, au lieu de 6 millions de dollars par mois, la somme serait de 24 à 30 millions de dollars par mois. Cela représente un soutien financier annuel supplémentaire de 70 millions de dollars, qui s’élève à 360 millions de dollars.
À ce stade, de nombreux messages iraniens sont adressés à Washington.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
1 – Le premier message est que le pays ne traverse pas une crise économique comme Washington l’imagine, ce qui prouve qu’il est en mesure de mobiliser une partie de son soutien financier en faveur du Hamas. Par conséquent, le pari américain sur la réalité économique de l’Iran ne pourra convaincre les autorités iraniennes de négocier avec les Américains, quelles que soient les conditions.
2 – Le deuxième message indique à Tel-Aviv et à Washington que le Hamas jouera un rôle décisif si la situation se développe dans le sens d’une guerre ouverte et qu’il développera un front sud contre Israël pour le contraindre à disperser ses efforts militaires s’il décide attaquer le Hezbollah depuis le front nord.
3 – Et le troisième message, l’Iran a réussi à normaliser les relations entre le Hamas et Damas.
Les médias israéliens affirment qu’Israël a demandé à Londres de demander officiellement au Liban de retirer le chef du bureau politique du Hamas, Saleh Al-Arabi de leur pays. Dans le cas contraire, Londres cessera de coopérer avec le Liban.
Ce n’est pas la seule carte dans laquelle les capitales occidentales s’agitent contre l’Iran. En Irak et en Syrie, des rumeurs disent que le retour de l’Etat islamique intervient dans un timing suspect avec l’annonce par les États-Unis d’un retrait partiel de la Syrie et le refus de Washington de permettre à l’Iran de prendre le contrôle des zones désertées par les États-Unis.
Ce qui est nouveau, c’est la proposition de Moscou de conclure un accord avec Idlib sur la Turquie en échange de zones situées à l’est de Perth.
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