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Une sérieuse bagarre se déroule à Kahol-Lavan, évoquant une guerre entre deux parties. Le parti de Beni Gantz, Hosen Le Israel, a embauché le groupe CGI pour lutter contre l’espionnage au sein du siège du bloc de gauche. La société, créée par des vétérans du Mossad, du SHABAK et des unités d’élite de l’armée israélienne, est dirigée par l’ancien chef du SHABAK, Yaakov Peri, lui-même un ancien membre de Yesh Atid.

La société avait pour mission de trouver des agents déployés à Kakhol-Lavan et de transmettre en permanence des informations classifiées aux opposants politiques du bloc d’opposition.

Les professionnels du renseignement ont utilisé la méthode classique de dénonciation des espions : ils ont mis au point plusieurs faux programmes pour la campagne Kahol-Lavan et les ont distribués aux chefs de parti. Une des options fut bientôt (le 5 août) «drainée» dans la presse et les agents du contre-espionnage découvrirent facilement les «taupes».

Les espions seraient des membres du parti Yesh Atid de Lapid.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Ynet rapporte que Beni Gantz a donné une carte blanche aux spécialistes de CGI pour vérifier tous les chiffres de Kahol-Lavan sans exception (sans les « vaches sacrées »). Les hommes politiques les plus célèbres pourraient donc être des espions.

Maariv ajoute que même le chef de Yesh Atid, Yair Lapid, et son second numéro, Ophir Shelah, n’étaient pas au courant du travail du CGI.

Dans le parti Lapid, ils sont indignés par cette attaque et cette contre-attaque.  » C’est l’affaire interne de Hosen, pas la nôtre », a déclaré un des dirigeants du parti Lapid, cité par Maariv.

Mais les « fausses infos « pour trouver les espions au sein du parti Lapid ont eu aussi des conséquences au sein de « Kakhol-Laban » comme par exemple, quand Beni Gantz lui-même a récemment admis qu’il était prêt à entrer dans le gouvernement de Netanyahu si le Likoud acceptait la rotation et qu’il serait le premier à assumer la présidence du Premier ministre. Cela a provoqué un scandale et Gantz a dû réfuter ses propres mots.

On peut constater que ce parti est loin de se soucier de ce qui se passe dans le sud trop occupé à se tirer des balles dans les pieds au sein même de ce parti « unifié ».