(Photo : Sherri Mandell, la mère de l’enfant juif, lapidé par des palestiniens)

Sherri Mandell s’est exprimée, depuis les dires inacceptables de Amira Hass, journaliste du quotidien Haaretz qui encourage  les «Palestiniens» à jeter des pierres sur les Juifs.

« Selon Hass, l’assassinat de mon fils Koby par des pierres n’est pas seulement un acte, mais une métaphore. Et le corps de mon fils, cet adolescent qui a été battu à mort, était-ce une parabole ou une métaphore? Jeter des pierres n’est pas un geste de cruauté? C’est quoi pour vous la cruauté? Vous, Amira tolérez-vous son assassinat? Ou tolérez-vous en général tous les assassinats de Juifs?

Peut-être Asher Palmer et son fils Jonathan ont été tués à cause d’une synecdoque, car pour vous la roche est le symbole de tout un peuple et représente la colère palestinienne?

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Et lenfant qui est toujours à l’hôpital parce que sa mère a eu un accident, à cause d’Arabes qui ont jeté des pierres sur sa voiture- appelez-vous cela un acte de résistance?

(photo : les parents de Koby ZL)

Mon fils et son ami Yossef, âgés de 13 et 14 ans, ont été tous les deux lapidés à mort. Je sais que cela doit être un plaisir pour vous d’écrire une phrase comme celle de l’article: « la grammaire intérieure des jets de pierres »(en allusion au célèbre roman de David Grossman).

(Photo : Yossef Ishran,ZL  le second enfant lapidé dans la grotte avec Kobi)

(Pour rappel, les corps de deux garçons ont été découverts dans une grotte. Selon la police, les deux garçons avaient « été liés, puis poignardés et battus à mort avec des pierres. » Le journal poursuit: «Les murs de la grotte dans le désert de Judée étaient couverts de sang des garçons, ceux-ci avaient été barbouillés par les tueurs». Il y avait au moins trois assaillants qui ont trempé leurs mains dans le sang des garçons après le meurtre et l’ont enduit sur ​​les parois de la grotte.)

Dans cet article Hass, vous écrivez  que «le jet de pierres est un droit et un devoir inné de ceux qui vivent sous une occupation étrangère», qui représente à la fois une forme pratique et métaphorique de résistance et qui est devenu «le syntagme de base de la grammaire intérieure de la vie palestinienne dans ce pays.»

Pour activer la mort de votre peuple, vous parlez de grammaire et de comparaisons, dans une syntaxe sournoise et sinistre. Quel bonheur pour vous d’être si juste avec la vie de mon fils Koby.

(Photo : enterrement du petit Kobby)

 

Parce que même si vous mentionnez qu’il y a d’autres moyens de résistance pour les Palestiniens, votre insistance est si faible et tellement en sourdine, que vous justifiez, jusqu’à excuser l’assassinat de Juifs innocents.

(Photo : les victimes des pierres palestiniennes)

En ce jour commémoratif de l’Holocauste, je me souviens d’autres assassins qui ont été si cruels et impitoyables avec la vie de Juifs innocents.

Alors, chère Amira, dois-je vous voir comme une complice ? Ou dois-je vous comparer juste en tant qu’outil? Ou tout simplement de celle qui ferme les yeux sur l’assassinat de Juifs innocents? »

(Photo : une plaque commémorative à l’endroit où les deux enfants ont été lapidés)