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Le ministre de la Sécurité intérieure, Gilad Erdan, a déclaré que la criminalité dans le secteur arabe est un produit de sa culture, à savoir l’agression qui y règne.

Les paroles ont été exprimées contre la protestation des Arabes israéliens contre l’inaction de la police et le nombre croissant de crimes. Le public arabe accuse la police d’avoir fermé les yeux sur des coups de couteau et des coups de feu tirés dans les rues de villes et de villages arabes.

Dans une interview accordée à Radio Jerushalaim, Erdan a déclaré que « la communauté arabe est mille fois plus agressive ». «Leur culture est telle que beaucoup de querelles avec notre police se soldent par des poursuites. Une mère peut ordonner à son fils de tuer sa sœur parce qu’elle se promène avec une personne que la famille n’aime pas », a expliqué le ministre.

Il explique la difficulté à résoudre les crimes dans le secteur arabe en raison de la réticence des Arabes à coopérer avec la police. «Il est impossible d’obtenir des résultats sans la coopération d’une population respectueuse de la loi avec les forces de l’ordre», a déclaré Erdan. Il a ajouté que les dirigeants arabes devraient y contribuer et faciliter la coopération de la population avec la police.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Selon les données policières publiées récemment par ITV Channel 12, pour les infractions pénales liées à l’utilisation d’armes, la proportion d’Arabes dépasse 3 ou 4 fois leur part dans la population israélienne (20%).

Inutile de dire que les propos du ministre ont provoqué colère et rage chez le chef du bloc arabe de la «Liste Unie», Ayman Ode. «Au lieu de prendre la responsabilité de la sécurité de tous les citoyens du pays, Erdan se cache derrière des arguments racistes et transfère la responsabilité aux morts», a déclaré Odeh avec indignation.

Et il a lui-même transféré la responsabilité de la croissance de l’agression dans la société arabe au gouvernement israélien et aux événements d’il y a 20 ans. «Le nombre de personnes tuées dans la société arabe avant les événements d’octobre 2000 (les troubles au début de la deuxième intifada au cours desquels 13 Arabes ont été tués) est identique à la moyenne nationale. Après que la police ait quitté nos rues pour des organisations criminelles, le nombre de morts a commencé à augmenter.

«Le crime dans la société arabe est le résultat du racisme d’État, et non des caractéristiques de la culture arabe. Le ministre nous voit comme des ennemis et refuse de se défendre contre les criminels. Il doit comprendre qu’en 2019, le racisme noir n’a pas sa place.  »

Et pourtant ce genre de situation se passe aussi en Europe comme en France où de nombreuses banlieues parisiennes ne sont plus visitées par la police et le pompiers qui sont attaqués et agressé systématiquement par la population musulmane, ce fait existe dans le monde, la discipline, le respect de la loi est contraire à leur culture . C’est un fait et non du racisme.