Le Premier ministre palestinien menace de démissionner s’il est contraint de lever l’interdiction d’importer des veaux d’Israël en septembre.
Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne, nommé économiste en avril, a proclamé une politique de « démarcation économique » avec Israël. Il a d’abord interdit l’importation de veaux vivants provenant de fermes d’engraissement israéliennes vers des abattoirs palestiniens. Le Premier ministre a expliqué cette étape par son désir de promouvoir le développement du bétail palestinien, mais personne ne croit en Israël à cette explication: tous les autres produits agricoles en provenance d’Israël continuent de circuler librement sur le marché palestinien.
En ce qui concerne le boycott palestinien, les agriculteurs israéliens se sont plaints auprès des journalistes que le duopole régnait sur le marché de la viande bovine, ce qui est une préoccupation de Tnuva et de Salah Dabah car si il n’y a pas de demande pour leurs veaux sans marché palestinien, ils subissaient des pertes énormes.
Les agriculteurs soutiennent que le Premier ministre palestinien a été vendu à la mafia locale des marchands de bétail palestiniens qui veulent s’emparer du monopole sur le marché local et que l’interdiction ne s’explique que pour cela, et non pour des « considérations patriotiques » soutenant le producteur national. Ils sont scandalisés par le fait que le gouvernement israélien, qui « pourrait résoudre le problème en un instant », n’a pas pris la peine de « contraindre » les Palestiniens à les forcer à lever l’interdiction.
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