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Pour la première fois, les transports en commun étaient actifs dans la région de Dan pendant shabbat, comme Tel-Aviv, Givatayim, Ramat Hasharon et Kiryat Ono avec six lignes de bus les reliant.

Yair Lapid de Bleu et Blanc s’est réjouit suite à cette décision : « Vendredi soir, les gens attendaient le bus. Ils n’attendaient pas comme une manifestation, pas comme une provocation, ni pour se battre avec qui que ce soit. Attendaient juste le bus parce qu’ils voulaient aller quelque part. C’est à quoi ressemble la normalité. »

Vendredi, lors de la première ouverture des lignes du samedi, de nombreuses personnes se sont rassemblées aux arrêts et il n’y avait pas assez de place dans les petits autobus Mercedes.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Si la nuit dernière, les bus étaient principalement occupés par des jeunes gens qui allaient s’amuser au restaurant de la promenade de Tel Aviv, le samedi matin, les familles ont rejoint les transports en commun pendants Shabath.

Les bus ont circulé jusqu’à 17h00. Mais le maire de Tel-Aviv, l’initiateur du projet, a déjà tiré les conclusions du premier jour et a décidé que dés la fin de semaine prochaine, ils mettront des autobus plus volumineux sur certains itinéraires.

L’un des passagers de la ligne 707 a déclaré à l’agence que par le passé, ses amis et lui devaient prendre un taxi et qu’il existe désormais un bus toutes les demi-heures. «La mairie a tardé, a-t-il déclaré. « Pendant longtemps, les bus du samedi ont dû être lancés, en particulier dans une ville libre et socialiste comme Tel Aviv. »

Les plus jeunes disent qu’ils avaient l’habitude de faire du vélo ou du scooter jusqu’à Tel Aviv. « C’est génial pour ceux qui vivent loin de la ville et qui veulent venir s’amuser samedi. »

L’avis des communautés religieuses de toutes ces villes n’a pas été pris sen compte, tout comme les olim français, (pas les russes) qui sont venus en Israel pour vivre pleinement leur judaïsme mais qui petit à petit se retrouve dans des villes qui n’ont plus leur identité juive mais russe, laïcs et non juive. Un jour, ils s’attendent à être obligé de travailler même le Shabath…comme en France.