« Comme Mohamed Merah, les frères Tsarnaev étaient des agents doubles recrutés par les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite! »

Par ce parcours sinueux, les frères sont devenus des agents du renseignement responsable d’ importer le terrorisme d’Al-Qaïda aux Etats-Unis par une voie détournée en dehors du Moyen-Orient: le Caucase.

Cette vaste région englobant les républiques musulmanes autonomes ou semi-autonomes du Daghestan ne sont pas connues comme l’Ingouchie, Kabardino-Balkarie, en Tchétchénie, Ossétie du Nord-Cherkesiya Karachyevo, dont la plupart en Occident n’ont jamais entendu parler.

Mais Moscou reste solidement attaché à ces républiques et les renseignements militaires, qui ne résistent pas toujours aux cellules wahhabites attirent le soutien des fonds saoudiens du gouvernement de Riyad pour construire des mosquées et des écoles wahhabites pour diffuser la religion d’Etat de l’Arabie Saoudite.

Les Saoudiens craignent que leur participation dans le Caucase ait compliqué la situation depuis qu’ un étudiant saoudien a été interrogé sur son implication dans les attaques de Boston alors qu’il se trouvait dans un hôpital de Boston avec les mains gravement brûlées.

Une situation compliquée qui a entraîné l’intervention du ministre des Affaires étrangères saoudien, le prince saoudien Al-Faisal à Washington, ce mercredi 17 Avril, quelques  jours après les explosions du marathon de Boston, pour avoir une conversation privée avec le président Barack Obama et le conseiller de sécurité nationale Tom Donilon sur la façon de gérer l’angle d’attaque en Arabie Saoudite.

Ce jour-là aussi, les médias nationaux en Arabie Saoudite ont lancé une campagne officielle extraordinaire de trois jours. L »Arabie Saoudite s’est rapidement défendue en décrivant le parti Wallahbite comme proéminent national et religieux ne pratiquant pas le terrorisme ou le jihadisme suicide et en conclusion n’ayant rien à voir avec la violence à Boston. « Peu importe  la nationalité et la religion des auteurs, ce sont des terroristes et des déviants qui ne représentent qu’eux-mêmes. »selon le Prince Saoudien.

Le prince saoudien était en mission pour vérifier parmi les 30.000 étudiants saoudiens aux Etats-Unis  toute suspicion de leur implication dans le terrorisme pour leur pays ou leur religion, une tache qui perdure depuis près de douze ans après le 11 Septembre.

Le recrutement des Tsarnaev par le renseignement américain pour infiltrer des réseaux terroristes aux États-Unis et dans le sud de la Russie explique quelques-uns des points non médiatisés :

1. Une université d’élite américaine où le frère cadet Dzhokhar de Cambridge a été admis et a obtenu une bourse de 2500 $, sans être imposé par des conditions d’admission dont le niveau demandé est exceptionnellement exigent. Ceci pourrait expliqué que son frère aîné Tamerlan exigea ce privilège à son frère cadet comme paiement partiel lors de l’inscription.

2.  Quand en 2011, un « gouvernement étranger »(services secrets russes) a demandé au FBI de surveiller Tamerlan, des cellules présumées wahhabites avaient commencé à prêter serment d’allégeance à Al-Qaïda, comme l’a révélé officiellement l’agence qui ne trouva rien à charge contre lui et l’a libéré après une brève entrevue.

Il a été placé sous surveillance et n’a pas caché le fait qu’il a fait une longue visite en Russie l’année dernière et qui à son retour a commencé à promouvoir l’islam radical dans les médias sociaux.

3. Le vendredi, quatre jours après les deux explosions à la ligne d’arrivée du marathon, le FBI a publié des photos du suspect numéro 1 avec un chapeau noir et le suspect numéro 2 avec une casquette blanche qui se sont rapidement éloignés de la scène du crime, et ont fait fait appel au public pour aider les autorités à identifier le couple.

Nous savons maintenant que c’était une farce. Les autorités savaient exactement qui ils étaient. Au cours de la poursuite en voiture de police au campus du MIT, ce vendredi, la police savait exactement qu’il elle suivait. Le frère qui est mort dans la poursuite a été identifié comme Tamerlan, 26 ans. Le second âgé de 19 ans et dont le nom est Dzhokhar, s’était échappé en se cachant dans un bateau.

Les sources de renseignement du site Debka file’s disent qu’il est impossible d’en connaître plus concernant l’attaque terroriste scandaleuse à Boston qui a secoué les Etats-Unis – et surtout Washington – cette semaine. Il est compliqué de savoir toute l’histoire « du quand et comment, » les frères tchétchènes ont été recrutés par les services secrets américains et ont été par la suite des agents infiltrés qui en final se sont retournés contre leurs recruteurs.

Ce genre de situation n’est pas une première : 

Dans les années 1980, un Egyptien nommé Mohamed Ali Abdul Saoud a offert ses services comme espion pour le siège de la CIA au Caire. Il a été engagé, mais aujourd’hui il est devenu l’interprète officiel du Ayman al-Zuwahiri, alors lieutenant d’Oussama ben Laden et maintenant son successeur.

Il a posé comme déserteur. Mais ensuite, il s’est avéré avoir rejoint Al-Qaïda. Plus tard, il a été accusé de l’attentat d’Al-Qaïda en 1998 contre les ambassades américaines à Nairobi et Dar es-Salaam.

Les 30 Décembre 2009, le médecin jordanien Humam Khalil al-Balawi, après avoir obtenu la confiance du renseignement américain en Afghanistan comme un agent capable de pénétrer dans les plus hauts niveaux d’Al-Qaïda, a fait exploser une bombe dans un Kost, tuant quatre agents de la CIA dans le pays.

Puis il y a eu dernièrement le musulman français Mohamed Merah. Il a été recruté par les services secrets français pour pénétrer dans les cellules terroristes islamistes d’au moins huit pays, y compris dans le Caucase. Fin de l’année dernière, il a révélé ses véritables intentions avec des attaques meurtrières contre une école juive à Toulouse et un groupe de commandos militaires français.

La fin des questions concernant cette affaire à Boston débutera lorsque Tsarmayev Dzhokhar sera en mesure d’être interrogé après l’intervention de deux blessures par balle et la perte de sang importante. Il reste un suspect et sera informé de ses droits (Loi Miranda) et aura droit à un avocat.  Le président Barack Obama a également le droit de le placer comme un «combattant ennemi» et pourra l’envoyer à un tribunal militaire pour être interrogé sans restrictions.