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«Les relations entre la Jordanie et Israël sont maintenant tombées au plus bas niveau de tous les temps», a déclaré le roi Abdallah II de Jordanie. Les paroles ont été prononcées lors d’une conférence de l’Institut de Washington sur la politique du Moyen-Orient à New York, consacrée au 25e anniversaire du traité de paix israélo-jordanien.

« Cela était en partie dû à des problèmes internes en Israël », a poursuivi Abdullah II, évoquant une crise politique prolongée en Israël. Le roi n’a pas dit cela directement, mais l’annexion de la vallée du Jourdain par le Premier Ministre peut en être la cause.

Deux autres problèmes graves qui ont affecté le refroidissement des relations avec le royaume hachémite – l’arrestation administrative de deux jeunes Jordaniens (avec des liens avec le Hezbollah) et la reprise par la Jordanie de deux enclaves à la frontière qui n’ont rien à voir avec la politique intérieure israélienne.

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En outre, le monarque jordanien a déclaré que les problèmes dans les relations entre les deux pays étaient «bilatéraux» et a exprimé l’espoir que les pays reprendraient bientôt le dialogue. «Quoi qu’il se passe en Israël dans les deux ou trois prochains mois, nous reprendrons le dialogue sur des questions simples que nous n’avons pas pu discuter ces deux dernières années», a déclaré Abadallah, sans préciser les «questions simples» en question.

Il a accordé une attention particulière au rôle des États-Unis dans la résolution du conflit israélo-palestinien.

« Si un membre de la communauté internationale croit que la paix entre Israéliens et Palestiniens peut être réalisée sans le soutien des États-Unis, il ne connaît pas notre région et le rôle que joue l’Amérique ».

Après plusieurs démarches pro-israéliennes de l’administration Trump, et notamment le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, Washington cesse d’être un médiateur entre Israël et les Palestiniens – l’Autorité palestinienne refuse de coopérer avec les États-Unis.

«Malheureusement, nous sommes maintenant dans une pause. Israël a traversé une série d’élections et de nouvelles élections sont possibles dans trois mois. Par conséquent, nous sommes tous en attente maintenant et nous ne pouvons pas ramener les gens à la table des négociations », a déclaré Abdullah II.