Les grands esprits d’aujourd’hui, héritiers des Lumières et de la Révolution française, ont, et sans complexe, la solution-miracle pour régler le conflit israélo-palestinien. Voilà des gens qui connaissent sur le bout du doigt l’histoire de cette partie du monde et qui, a n’en pas douter, sont convaincus de détenir la Vérité, avec un grand V évidemment. Il y a bien sûr parmi ces gens éclairés la très exemplaire Europe et au sein de cette grande dame qui sait tout, bien sûr la France. Mais il y a aussi un certain Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations-Unies.
Alors, quelle est donc cette solution-miracle ? Comme Monsieur Jourdin faisait de la prose sans le savoir, ils vous répondent étonnés et dans un choeur harmonieux parce qu’unanime, que c’est « la solution à deux Etats » bien sûr ! Antonio Guterres n’hésite pas un instant : « C’est la seule solution possible pour la paix ! » et d’ajouter crânement : « J’exhorte Israël à lever le blocus. J’exhorte aussi le Hamas et les autres groupes à cesser d’accumuler des moyens militaires et de lancer des engins incendiaires ».
Mais mon pauvre Monsieur Guterres, quand vous prononcez cette seule phrase, comment ne pouvez-vous pas comprendre l’impossibilité totale de ce que vous préconisez. Voilà 71 ans qu’Israël est la proie quotidienne de la haine incommensurable des Arabes. Et vous voudriez, vous, qu’en un claquement de doigts parce qu’Israël aurait accepté d’avoir sur son flanc sud-ouest et sur son flanc central, un Etat palestinien, que la région se transforme, là, comme ça, en une région de paix et d’amour ? « Embrassons-nous, Folleville ! ».
Alors de deux choses l’une Monsieur Guterres, soit vous êtes un immense naïf et votre place n’est pas à New-York au siège des Nations-Unies, soit vous n’en avez (pour rester poli) rien à faire de ce problème et là encore, votre place n’est pas à New-York au siège des Nations-Unies. Pour moi, vous auriez beaucoup mieux à faire dans la solution suivante et vous feriez ainsi preuve d’un peu de sérieux et d’assiduité dans la mission qui vous a été confiée.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :