Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait référence à la menace de l’Iran ainsi qu’au lancement continu de roquettes dans le sud d’Israël depuis Gaza, a rapporté le site d’Arutz Sheva.
« La semaine dernière, j’ai eu des conversations importantes avec les dirigeants des États-Unis et de la Russie au sujet de l’Iran », a déclaré Netanyahu lors de la réunion hebdomadaire du cabinet.
«L’Iran poursuit son agression au Moyen-Orient. Il y a eu une attaque sanglante en Irak contre des manifestants. Il semble que cette attaque meurtrière ait été menée par des envoyés des Gardiens de la Révolution de la République islamique » a ajouté le Premier ministre.
«À l’heure actuelle, compte-tenu de ces meurtres, la pression sur l’Iran doit augmenter et c’est ce que je demande aux pays européens. Avec ou sans eux, Israël ne permettra pas à l’Iran de développer des armes nucléaires. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Concernant la situation à la frontière sud, Netanyahu a averti le groupe terroriste du Hamas « qu’il n’y aura pas de cessez-le-feu si les tirs de roquettes continuent depuis Gaza ».
«Je tiens à préciser qu’il n’y aura pas de normalisation si les attaques continuent. Au contraire, les terroristes de Gaza ressentiront encore plus la portée de notre bras. Ce qu’ils ont absorbé il y a trois semaines n’est qu’un avant-goût de ce qui va arriver. Nous continuerons de faire tout notre possible pour assurer la sécurité d’Israël. »
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères Israël Katz a déclaré hier lors d’une interview avec le journal italien Corriere della Sera à Rome que « si nécessaire, Israël attaquera l’Iran pour l’empêcher de développer des armes nucléaires ».
Pour exprimer la question, Katz a déclaré : «C’est une option. Nous ne permettrons pas à l’Iran de produire ou d’obtenir des armes nucléaires. Si c’était le dernier moyen possible de l’arrêter, nous agirions militairement. »
Le ministre israélien des Affaires étrangères a critiqué les dirigeants européens pour ne pas avoir adopté une position plus ferme contre l’Iran et pour avoir violé l’accord nucléaire de 2015.
« Tant que les Iraniens se tromperont en croyant avoir le soutien de l’Europe, il sera plus difficile de les repousser », a-t-il expliqué.
Katz a offert l’interview au journal italien en dehors de MED 2019, une conférence de politique étrangère à Rome, à laquelle il a assisté ce vendredi, selon Haaretz.
Lors de son discours, il a appelé à une coalition militaire des pays occidentaux et arabes pour menacer l’Iran, freiner son développement de missiles et son programme nucléaire.
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