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L’ambassadeur de Russie en Israël Anatoly Viktorov n’est pas satisfait du style de couverture du cas de Naama Issahar dans la presse israélienne et des déclarations des politiciens israéliens sur cette question, soutenues, selon ses propres mots, « sur un ton flagrant ».

Dans une interview avec la correspondante du journal Maariv, Anne Raive-Barski Viktorov, il a exprimé son indignation que des politiciens et des journalistes israéliens, parlant de l’affaire Naama, qui l’ont immédiatement qualifiée de victime innocente et accusé la Russie d’un procès inéquitable et des mauvaises conditions de vie d’une Israélienne en prison.

Il a ajouté que transformer cette affaire et d’autres en affaires publiques « ne contribuait pas toujours à des solutions efficaces ». « La presse libre, bien sûr, mais peut t-ont discuter de toutes les étapes , cela n’est pas judicieux », a déclaré Viktorov. – […] Ce que nous n’apprecions pas, c’est qu’ils procèdent de la présomption de culpabilité de la Russie et accuse son système judiciaire et son système pénitentiaire. Comme si tout était mauvais là-bas. »

Selon Viktorov, le gouvernement israélien n’aurait pas dû rendre public l’appel du président et du Premier ministre à Poutine demandant le pardon (« Mais telle était la décision de Netanyahu ») « , » et de discuter des questions humanitaires sous un format différent et sur un ton différent « .

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L’ambassadeur de la Fédération de Russie a refusé de lier les affaires de Naama Issakhar et du hacker informatique russe Alexei Burkov, émises aux États-Unis. Viktorov a déclaré qu’il s’agissait d’une pure «coïncidence dans le temps» et a noté que «nous ne sommes pas sur le marché, mais nous parlons de personnes, pas de sacs de pommes de terre qui sont échangés».

L’un des principaux journalistes de la 12e chaîne ITV, Dana Weiss, a exprimé un avis différent. Vendredi, dans une interview accordée à Radio 103 FM , elle a déclaré que Poutine est un homme qui « sait comment extraire le jus de chaque citron, et si Naama est tombé entre ses mains, il essaiera d’obtenir le maximum pour sa libération ».

Weiss pense que la seule fenêtre d’opportunité pour le retour de Naama en Israël reste la visite de Poutine en Israël fin janvier, quand il participera à la conférence sur l’Holocauste et le dévoilement d’un monument aux victimes du siège de Léningrad.

Elle a également déclaré que Moscou souhaitait recevoir en échange de la femme israélienne une présence accrue de la Russie dans la vieille ville de Jérusalem. « Il s’agit d’une querelle entre Israël et l’Église grecque orthodoxe », a déclaré Dana Weiss. On sait que le patriarcat grec est en conflit avec la Russie après avoir accordé l’autocéphalie à l’église d’Ukraine. De plus, étant donné que Naama Issahar a également la nationalité américaine, Moscou veut ainsi réduire Washington au silence ».

Pour rappel, la jeune femme a été accusé de trafic de drogue en Russie apres que la police russe a trouvé 9.5 gr de hashish dans sa valise. La femme n’a jamais posé un seul pied sur le sol russe mais se trouvait en escale dans un avion et la trouvaille surprenant de cette drogue n’a pas été faites en sa présence comme la loi le requit. Naama affirme que cette drogue a été mise dans sa valise sans son consentement.