Le 7 janvier, les funérailles officielles ont lieu dans la ville natale de Kassem Suleimani à Kerman. Des hommes d’État menacent les États-Unis, mais à travers Israël.
Lors d’une réunion du cabinet militaro-politique lundi, Benjamin Netanyahu a souligné qu’Israël n’avait rien à voir avec la liquidation de Suleimani, ce sont des affaires américaines, et les ministres israéliens devraient se taire à ce sujet et ne pas commenter.
Netanyahu a déclaré qu’Israël n’avait rien à voir avec l’élimination de Suleimani, a rapporté lundi la chaîne israélienne Channel 13 .
«L’élimination de Suleimani n’est pas la nôtre, mais celle des Américains. Nous n’étions pas impliqués et nous ne devrions pas nous y laisser entraîner » ont déclaré deux ministres de manière anonyme à la presse.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Compte tenu de l’impact médiatique que cela a eu dans le monde, Netanyahu a autorisé ses ministres à donner des interviews sur l’événement, mais sans aller au-delà de l’expression du soutien d’Israël aux États-Unis et son droit de se défendre.
Lors de la réunion du gouvernement, des membres du cabinet de sécurité israélien ont souligné qu’à l’heure actuelle, la probabilité d’une réponse iranienne contre Israël est faible et que le pays reste à l’écart des événements, selon le rapport.
A en juger par la rhétorique iranienne, cette ligne de conduite jusqu’à présent n’aide guère…
Le chef des Gardiens de la révolution iraniens, Hussein Salami, a prononcé un discours plus clair et menaçant à l’encontre d’Israël lors du rassemblement: «Nous vengerons vigoureusement la mort de Suleimani. Nous détruirons tout ce que les États-Unis aiment et défendent, et ils comprennent ce que je veux dire. » Les personnes présentes ont compris et crié: «Mort à Israël».
Israël est la cible la plus pratique et la plus proche de la vengeance iranienne, d’autant plus que l’Iran a des opportunités de tous les côtés de la frontière.
«Le gouvernement américain dans la région est terminé», a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammed Zarif.
Les États-Unis eux-mêmes sont également bien conscients du fait qu’Israël est sur la ligne de front – hier, l’ambassade à Jérusalem a lancé un avertissement aux citoyens américains pour se préparer à d’éventuelles attaques de missiles.
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