L’euro continue de chuter face aux principales devises mondiales : face au dollar en fin de semaine, l’euro a atteint un niveau record au cours des 3 dernières années, et face au franc suisse au cours des 4 dernières années.
De plus, par rapport au shekel israélien, la monnaie européenne est tombée à son plus bas niveau en 18 ans. À la clôture des négociations sur la bourse de Tel Aviv cette semaine, l’euro ne se vendait que pour 3,71 shekels. A titre de comparaison, il suffit de rappeler le milieu de 2015, lorsque la monnaie européenne était vendue pour près de 4,5 shekels.
Le gain des consommateurs est évident :les produits européens deviennent moins chers sur Internet, et les vacances à Paris et à Rome cette année promettent d’être les moins chères de ces dernières années.
Les économistes expliquent l’affaiblissement de l’euro, notamment la crise chinoise avec le coronavirus, qui a interrompu les échanges avec le Celestial Empire. Selon le commentaire de l’économiste du journal Calcalist, les exportations de marchandises représentent entre 30% et 40% de l’économie de l’UE, et la Chine est l’un des plus gros acheteurs de marchandises européennes. Ainsi, en Allemagne, la Chine représente 7% des exportations. Les porte-conteneurs n’arrivent plus dans les ports européens et les touristes chinois ne font plus la queue aux guichets du Louvre et du Dorsay.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :