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Jusqu’à présent, au moins 18 000 personnes en Iran ont été infectées par le Corona selon la recherche canadienne.

Le chef du programme de lutte contre la maladie, le sous-ministre de la Santé Iraj Harirchi  est lui-même en quarantaine. La ville sainte chiite, Qom, est complètement isolée et les députés rapportent 10 morts par jour. Le porte-parole du gouvernement continue de censurer les informations liés à la propagation du virus, mais les iraniens ont perdu confiance dans les annonces publiques et la panique de masse a maintenant prévalu.

Après tout, il y a seulement un mois, ils ont expliqué au public que l’homme qui aurait répandu ces « fausses rumeurs » sur le déclenchement de la maladie a été arrêté et poursuivi.

Concernant les vols à destination et en provenance de la Chine, les Chinois ont continué d’un commun accord avec l’Iran à utilisé ces vols dans les deux sens. Des milliers de touristes chinois sont venus au festival à Hamadan au début du mois.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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L’ambassadeur chinois a été photographié souriant depuis un avion iranien qui a atterri depuis Pékin. Le chef suprême Hamnai a interdit la diffusion d’avertissements au public afin de ne pas réduire le taux de participation aux élections de Majles le 21 février, mais a échoué complètement.

En outre, l’Iran ne dispose pas d’un stock de masques contre le Corona      (N95) et utilisent des masques qui sont inefficaces, les autorités ont empêché leur production et leurs importations par crainte d’être utilisés par des manifestants contre le régime.

Il y a une grave pénurie de médicaments pour atténuer les symptômes des personnes malades, car les gardiens de la révolution étaient sur le point d’arrêter les importations pour faire monter les prix. Sur les réseaux sociaux, les travailleurs de l’aide médicale se plaignent de ne pas avoir d’instructions sur la façon de soigner les patients de plus en plus nombreux et des enfants meurent sous les yeux de leurs parents sans aucun traitement selon un directeur d’un hopital en Iran.

Il ne faut pas beaucoup d’expertise pour comprendre que l’épidémie continuera de se propager à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran. Elle arrive vers les pays arabes jusqu’à nos frontières.

En Syrie, le Corona est déjà arrivé au sein des combattants des milices afghanes formés en Iran. Au sein des villages kurdes en Irak, toutes les écoles, jardins d’enfants et collèges ont fermé au moins un mois après que des visiteurs iraniens se soient rendus dans leur région et ont apporté la maladie avec eux. Les touristes iraniens ont transféré la bactérie à Dubaï dans un important centre de commerce (et de contrebande) avec l’Iran. Et le danger arrive en Israël car le virus atteindra la Jordanie et ouvrira ensuite la voie aux Palestiniens qui vivent en majorité en Judée Samarie, Golan, et à Jérusalem.

L’Iran, encore plus que la Chine est actuellement la principale source de danger et cette menace pèse bien plus qu’une guerre nucléaire.