Même si un miracle se produit et que l’économie retrouve son état antérieur en mai, le chômage sera d’ici la fin de l’année deux fois plus élevé qu’avant la crise. Une telle triste prévision a été faite par le chef du Département d’économie et de gestion de l’Institut israélien de la démocratie Daphne Aviram-Nitzan.
Selon ses prévisions, publiées dans le journal Calcalist, même avec un scénario aussi optimiste, Israël finira en 2020 avec 340 000 chômeurs. Dans ce scénario, en mai, environ 75% des travailleurs envoyés en congé libre retourneront au travail. Selon le chef du service de l’emploi, Rami Grauer, environ 20% de ces personnes ne pourront pas retourner au travail (les plus âgés).
Rappelons qu’en janvier, à la veille de la crise, il n’y avait que 160 000 chômeurs, soit 3,7%. D’ici décembre, leur part passera à 8,5%, en moyenne, le chiffre de l’année sera de 10%.
Depuis le début de la crise, la part des chômeurs a quadruplé, pour atteindre 16,5%, mais ces derniers jours, l’afflux de nouveaux chômeurs a diminué : le 20 mars, il y en avait environ 450 000, le 21 mars environ 500 000 et hier 521 000. Jeudi dernier, environ 7 000 personnes étaient inscrites jour et nuit à la bourse du travail, et de samedi à dimanche, ce nombre est tombé à 700 par heure. Certes, le dimanche matin, il est de nouveau passé à 1900 heures.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :