Le ministère des Finances a présenté à El-Al Airlines de nouvelles conditions strictes pour l’octroi de garanties d’État dans le cadre d’un prêt bancaire. Le directeur général d’El-Al, Gonen Usishkin, a déclaré au Premier ministre Netanyahu que la majeure partie du prêt servirait à rembourser les dettes des passagers des vols annulés.
Une lettre du PDG d’El-Al a déclaré au Premier ministre israélien que «El-Al doit aux passagers des vols annulés 350 millions de dollars (plus d’un milliard de shekels) et est obligé de restituer cet argent, car tout le monde n’est pas prêt à accepter une compensation pour les coupons pour l’achat de billets en l’avenir. Si le gouvernement ne renfloue pas les caisses d’El-Al et que la compagnie aérienne est dissoute, les passagers ne recevront pas cet argent.
Usishkin écrit que le ministère des Finances met en avant des «exigences inapplicables» et demande en fait la faillite de l’entreprise – tandis que d’autres États aident leurs transporteurs à survivre à la crise.
Selon le directeur général d’El-Al, la liquidation du transporteur aérien national sera un coup dur pour la sécurité d’Israël et transformera l’État en « otage » d’intérêts étrangers, et pas qu’avec des amis.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
