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Lors d’un échange téléphonique, les ministres ont approuvé les modifications du décret sur l’état d’urgence. Mercredi, Israël ouvrira ses plages, synagogues, églises, mosquées et musées. La «quarantaine d’État» obligatoire pour ceux qui reviennent de l’étranger est annulée.

L’état d’urgence, tel que modifié, a été prorogé jusqu’au 3 juin. Selon les nouvelles règles, les plages ne sont plus des «lieux interdits». Il sera autorisé de nager et bronzer « selon les termes de la norme violette, y compris la distance physique entre les baigneurs ». Les masques ne sont pas mentionnés dans le communiqué de presse du ministère de la Santé.

L’interdiction des prières dans les synagogues a été levée. Dans une synagogue, une église ou une mosquée, quelle que soit la taille de la pièce, jusqu’à 50 personnes peuvent prier simultanément. Lors des prières, tous sont tenues de porter des masques, de respecter les règles d’hygiène et une distance de deux mètres entre les personnes. De plus, chaque lieu de prière est tenue de nommer un «responsable du corona».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Les musées sont autorisés à ouvrir pour les visiteurs, à condition que chacun ait au moins 15 mètres carrés de surface au sol. Les autres musées doivent respecter le même «standard violet» que les autres lieux publics – distance physique, hygiène, masques. L’exposition pour les enfants, où l’on peut toucher les objets exposés avec les mains, restera fermée.

De plus, désormais, les Israéliens arrivant de l’étranger ne sont pas soumis à la quarantaine obligatoire dans les centres d’isolement de l’État s’ils ont des conditions d’isolement de deux semaines à domicile. La condition d’entrée gratuite en Israël sera une indication de l’adresse où la quarantaine sera servie et une obligation écrite de ne pas utiliser les transports en commun. Si le rapatrié n’est pas en mesure ou ne veut pas indiquer l’adresse de son séjour dans l’isolement, il a le droit d’être envoyé dans un quartier d’isolement de l’État. La décision doit être prise par le représentant du Ministère de la Santé à l’aéroport.