Des vandales ont saccagé une petite synagogue de Montréal peu de temps après sa fermeture il y a des semaines en raison de la pandémie de COVID-19 dans ce qui a été décrit comme l’une des pires profanations de synagogue dans ce pays.

Les dégâts dans la synagogue séfarade de Kol Yehouda comprenaient de la tallitot, ou des châles de prière, et des téfilines jetés dans les toilettes ; Des rouleaux de Torah ont été déchirés et jetés par terre ; d’autres objets religieux ont été gravement endommagés ; et des graffitis antisémites pour couronner le tout.

La petite congrégation est logée dans une résidence privée dans la banlieue largement juive de Côte St. Luc.

La police enquêtait sur l’attaque en tant que possible crime de haine mais doit relever le défi de savoir quand l’incident s’est réellement produit.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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« De toute évidence, personne ne peut entrer à l’intérieur et ne pas être sensible à ce qui s’est passé », a déclaré le fidèle Ralph Amar, qui a découvert le vandalisme mercredi en passant pour ramasser des articles pour la fête de Chavouot.

Il a qualifié l’incident de «haineux» et de «carnage».

De même, David Birnbaum, parlementaire provincial de la circonscription électorale où se trouve la synagogue, a qualifié l’incident d’acte «dégoûtant et lâche».

Michael Mostyn, PDG de B’nai Brith Canada, a été «consterné» par «cet acte antisémite répugnant à la veille de… Chavouot», la fête marquant la remise de la Torah au peuple juif.