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Hier soir, la police israélienne a continué de détenir des jeunes étudiants juifs accusés d’avoir battu un palestinien du nom d’Ibrahim Badr à Hébron samedi dernier.

Lundi soir, la police a arrêté deux résidents présumés du quartier juif d’Hébron, dont un mineur. Dans la matinée, ils seront traduits devant le tribunal de première instance de Jérusalem pour prolonger leur détention. Plus tôt, six à trois adultes et trois mineurs étaient soupçonnés d’avoir lancé des pierres sur des véhicules arabes à Hébron.

La nuit dernière, le prénom du soldat qui a empêché des représailles contre un Palestinien à Hébron est devenu connu. Il s’agit d’Efi, un soldat du 51e bataillon de la brigade Golani. A en juger par la photo publiée, le jeune homme vient d’un famille de rapatriés d’Ethiopie.

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Plusieurs jeunes juifs ont attaqué Ibrahim Badr près du poste «Adas 9», où Efi se trouvait. Remarquant ce qui se passait, il s’y précipita et chassa les juifs autour du Palestinien. Des sources affirment que les juifs ont alors attaqué le soldat.

Les actions du soldat ont été saluées à la fois par le commandement de l’armée et par le chef de la localité juive d’Hébron. «Le soldat a agi comme il se doit. L’agression nationaliste est un crime qui doit être évité, condamné et traité avec la plus grande sévérité », a commenté Aviv Kokhavi, chef de l’état-major général des FDI.

Le rabbin Hillel Horowitz, chef du Yishuv juif à Hébron, a également condamné l’incident. «Nous sommes désolés que cela se soit produit. Les jeunes hommes auraient du parler aux soldats et dire que les Palestiniens les avaient offensés. » Cependant, il a nié que les jeunes aient attaqué le soldat. «Personne n’a battu le soldat. Le conflit était entre eux et les Arabes. Le soldat est venu, comme prévu. Il est intervenu sans savoir plus de détails. Nous lui avons parlé. Il n’a pas vu ce qui s’était passé auparavant. Il a couru au milieu de la bagarre. Le soldat n’a pas été blessé et il est de bonne humeur. »