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Les infirmières de tout Israël ont commencé une grève lundi à 7 heures du matin, après qu’une réunion entre le ministère des Finances et le syndicat des infirmières n’a pas réussi à parvenir à un accord sur un conflit de travail en cours dimanche.

La grève comprend tous les hôpitaux, les HMO de Meuhedet et la Clalit, les services de santé étudiante et les «Tipat Halav» (Centres de santé familiale). Les infirmières travailleront selon un horaire réduit similaire à celui de samedi, sauf dans les services de coronavirus et les centres de dépistage des coronavirus, qui continueront d’être entièrement dotés en personnel.

La réunion a eu lieu dimanche au ministère des Finances israélien entre la PDG Keren Terner Eyal et d’autres responsables du ministère et la présidente du syndicat des infirmières Ilana Cohen.

Selon une annonce syndicale, la discussion portait sur «la grave pénurie et les fardeaux impossibles pesant sur les épaules des infirmières».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Les infirmières israéliennes ont exigé des centaines de nouveaux postes, avertissant qu’une pénurie de main-d’œuvre entraînerait l’effondrement du système de santé et coûterait des vies, selon KAN News.

Le syndicat des internes en médecine a annoncé qu’il se joindrait à la grève lundi pour deux heures à partir de 10 heures du matin sous le slogan «quarts de travail ou grève».

Cohen a déclaré lundi à la radio KAN Reshet Bet qu’il y avait suffisamment d’infirmières certifiées en Israël pour prendre plus de postes et empêcher le système de santé de s’effondrer, ajoutant que les infirmières méritaient une augmentation.

Lors de la réunion de dimanche, le ministère des Finances a seulement offert aux infirmières la possibilité d’ajouter des quarts de travail temporaires qui seraient supprimés l’année prochaine. « Ils pensent que nous sommes des imbéciles », a déclaré Cohen, soulignant qu’une augmentation n’avait pas été discutée lors de la réunion de dimanche.

«Les infirmières s’effondrent. L’effondrement n’a pas commencé pendant l’ère des coronavirus, mais bien plus tôt », a déclaré Cohen à KAN Reshet Bet. « 40 salles de coronavirus ont été ouvertes, où pensez-vous qu’elles se sont relayées ? »

« Il n’y a rien de plus justifié et urgent que de résoudre immédiatement ces deux grèves », a déclaré lundi à KAN le ministre israélien de l’Economie, Amir Peretz, en réponse à la grève des infirmières et des travailleurs sociaux en cours. « Y a-t-il quelqu’un en Israël pour qui il n’est pas clair que les infirmières soient en première ligne de la bataille médicale dans laquelle nous sommes ? »

Dimanche, Cohen a déclaré à Jerusalem Post et Maariv , « le ministère des Finances a mis une année entière pour mettre fin à la crise des infirmières. S’ils mettaient la vie humaine en premier sur l’ordre de priorité, agissaient de manière responsable et assignaient les centaines de normes requises pour les infirmières dans les hôpitaux, la communauté et la santé publique, nous serions venus préparés et prêts à lutter contre l’épidémie, y compris le système d’enquête épidémiologique ».

« Au ministère des Finances, ils doivent changer d’avis et arrêter immédiatement l’abandon des infirmières, la négligence de la santé du personnel soignant et la négligence des patients – citoyens israéliens », a ajouté dimanche Cohen.