Le Premier ministre jordanien Omar Al-Razzaz a affirmé aujourd’hui, mardi, que la Jordanie n’accueillera pas les Palestiniens et ne deviendra pas un État palestinien, comme le veut « l’occupation israélienne ».
« Nous n’autoriserons pas le transfert de Palestiniens sur nos terres, nous ne deviendrons pas la Palestine, ni n’abandonnerons la responsabilité de la Jordanie pour les lieux saints de Jérusalem. Ces trois choses sont claires pour nous », a déclaré Razzaz, cité par le journal britannique Guardian.
Al-Razzaz a également révélé la possibilité que la Jordanie soutienne l’établissement d’un seul État «israélo-palestinien», à condition que l’État soit démocratique et que les deux peuples jouissent de l’égalité des droits.
Il a souligné que son pays considérait positivement la proposition d’un État démocratique unique.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Al-Razzaz a ajouté : « Personne en Israël n’en parle, et nous ne pouvons pas embellir ce qu’ils font. Qui parle d’un pays ? Ils parlent d’apartheid dans tous les sens du terme. »
Al-Razzaz a adressé son discours au public israélien, disant : « Passons à la solution à deux États, mais elle ne sera pas mise en œuvre, alors travaillons ensemble pour la solution à un État. »
Les déclarations du Premier ministre jordanien sont intervenues après que le gouvernement israélien ait commencé a parler de la souveraineté israélienne sur 30 % de la Judée Samarie.
Les Palestiniens ont averti à plusieurs reprises que « l’annexion » saperait fondamentalement l’idée d’une solution à deux États.
Les dirigeants palestiniens ont rejeté le plan américain depuis qu’il a été annoncé à Washington, soulignant que les États-Unis ne sont plus un intermédiaire honnête dans le processus de paix israélo-palestinien.
Et en mai dernier, le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé : » le retrait des accords et obligations avec les gouvernements israéliens et américains pour répondre aux menaces israéliennes d’annexer des parties des territoires palestiniens occupés en 1967″.
Aujourd’hui, Jared Kushner, le gendre du président américain Donald Trump, a affirmé que le plan de paix américain «Deal of the Century» n’a pas pour but de provoquer les Palestiniens, mais plutôt de donner de l’espoir et de conclure un accord et de mettre fin à cette question et au conflit en cours.
Le magazine américain « Newsweek » a cité Kushner comme confirmant que l’accord du siècle ne donne pas au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le droit d’agir comme il le souhaite dans les « territoires palestiniens de Cisjordanie ».
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