La guerre psychologique contre l’actuel premier ministre sous les auspices de la pandémie ne fait que s’aggraver dans une situation où le pays a pourtant besoin d’unité dans un contexte de santé, d’économie et de sécurité désastreux.
La jeune femme qui a exposé sa poitrine au-dessus de la menorah (symbole de l’Etat Juif) devant la Knesset lors de la manifestation d’hier soir, a réagit aujourd’hui (mercredi) dans un entretien avec la radio 103 FM à tous ceux qui ont condamné son comportement. Elle a dit qu’à ses yeux, ce n’était pas un geste provocateur et qu’il était beaucoup plus grave d’être un Premier ministre avec des mises en accusation. Elle a ajouté : « Lorsque vous exposez davantage votre poitrine, on vous écoute plus. »
« C’est mon corps, les gens paient de leur corps pour ce pays. Dire que mon corps, avec lequel je suis née, fait mal à quelqu’un ? C’est très hypocrite pour moi », a ajouté la jeune femme. «Parce qu’un travailleur social a été battu, un garçon de 9 ans a été violé cette semaine et il n’y avait aucun travailleur social présent pour recueillir des preuves et un ministre qui reçoit 50 000 shekels face à un travailleur social avec 500 dossiers à gérer et reçoit 5 500 shekels. »
La jeune femme a déclaré ne pas se sentir coupable et a laissé entendre qu’à ses yeux, le blâme devait être dirigé vers le Premier ministre. « Ce n’est pas une provocation et je ne me sens pas coupable », a-t-elle déclaré. « Je ne pense pas que le corps d’une femme soit une chose honteuse. Je pense qu’un Premier ministre accusé de crimes est une chose très honteuse. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :