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Bien que le ciel d’Israël soit considéré comme fermé, chaque jour, environ 2000 Israéliens arrivent sur des dizaines de vols à partide diverses destinations à travers le monde. Qui vient encore dans le pays, malgré l’isolement et le nombre de patients qui ne cesse d’augmenter ?

Le ciel en Israël est considéré comme fermé depuis plus de quatre mois, principalement parce que l’entrée n’est autorisée qu’aux personnes ayant la citoyenneté israélienne (et à quelques exceptions près) et que quiconque atterrit ici doit passer 14 jours à l’isolement. Malgré cela, lorsque vous regardez les horaires de départ et d’atterrissage à l’aéroport Ben Gourion, vous constatez que des dizaines de vols atterrissent ici chaque jour à partir de dizaines de destinations différentes à travers le monde.

Qui sont ces milliers de personnes qui débarquent chaque jour en Israël selon Lefler, la porte parole de l’aéroport Ben Gurion ? «Il y a pas mal d’hommes d’affaires qui sont revenus», dit-il. Mais ils ne sont pas seuls, il y a aussi des gens qui sont coincés à l’étranger depuis longtemps et qui ont décidé de retourner en Israël, des gens qui ont fini de travailler à l’étranger, des émissaires à l’étranger qui rentrent chez eux, des étudiants qui ont terminé un semestre d’études, ceux qui avaient besoin ou voulaient rendre visite à des proches à l’étranger. Ou ceux qui ont décidé de prendre l’avion pour des vacances à l’étranger et de sont retournés en isolement .

En plus de tout cela, certains des vols qui atterrissent dans le pays le font pour maintenir ce vol, maintenir la forme physique des pilotes ou en raison d’incitations financières. «Parfois, le vol décolle avec quelques personnes», explique Ofer Lefler.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Horaire des vols :

«Il y a des entreprises étrangères qui ont reçu des subventions de leur pays d’origine pour maintenir leur activité», partage une source du secteur. « Certaines compagnies low-cost n’ont pas annulé les vols pour ne pas avoir à rendre d’argent aux clients. Dans le langage professionnel, cela s’appelle des vols fantômes, des vols presque vides. »

Marian Rock de San Diego rêvait de faire une bat mitzvah spéciale pour sa fille. Sa sœur et sa famille vivent dans le pays, mais elle vit aux États-Unis et est venue pour une période déterminée. «Depuis que ma fille est née, il y a 12 ans, nous venons en Israël chaque été pour voir la famille et les amis. Cette année, nous avions prévu de célébrer une bat mitzvah avec la famille », dit-elle.« Chaque billet coûtait 1 000 $ avec United Airlines, et l’année dernière était plus cher. J’ai acheté des billets une semaine avant le vol, j’ai obtenu un permis du consulat israélien pour ma fille qui n’est que citoyenne américaine et nous sommes partis. L’avion était à moitié vide, nous avons eu une ligne entière pour moi et une ligne entière pour ma fille. Le virus Corona ne nous empêchera pas de voir notre famille cette année, mais je connais de nombreux Israéliens qui vivent aux États-Unis et ne viennent pas comme chaque année en raison de l’isolement et de l’incertitude. Lorsque nous avons atterri en Israël, nous avons signé un formulaire de déclaration d’isolement de 14 jours.

Yudka Lisker, qui est arrivée en Israël le 29 juin en provenance d’Allemagne, est l’une de celles qui sont restées bloquées à l’étranger pendant longtemps jusqu’à ce qu’elles parviennent à rentrer. «Mon travail est à Francfort et le début de l’épidémie m’a bloqué à l’étranger, ce qui m’a obligé à rester coincé là-bas pendant près de 5 mois sans possibilité de rentrer chez moi et d’être avec ma famille qui se trouve à Herzliya , rien que la pensée du regroupement familial m’a apporté le bonheur tout au long de la période.  »

Nicky est également retourné en Israël cette semaine depuis Vienne, un jeune homme qui a couru directement dans les bras de sa famille. Il a dit que le billet d’avion coûtait environ 500 NIS et qu’il n’y avait que vingt autres personnes dans l’avion. À côté de lui marchait une dame avec un foulard, stressée à la hâte et embarrassée quand je me suis tournée vers elle et lui ai demandé son nom, elle a répondu qu’elle était de retour de Toronto pour rencontrer ses petits-enfants. Avec elle dans l’avion se trouvaient environ 30 passagers au total, dont Nir, une jeune fille de 17 ans qui étudie dans la ville canadienne et aspire à y poursuivre des études supérieures.

Sa mère qui l’attendait a dit avec une grande excitation qu’elle voulait juste voir que sa fille allait bien. Elle est prête à ne pas quitter la maison et à être seule avec elle, l’essentiel est qu’elle la voie et puisse prendre soin de sa fille. De là, elles sont parties ensemble pour un isolement de deux semaines.