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Dans l’indice de qualité de vie numérique pour 2020, Israël est entré dans les dix premiers leaders mondiaux en raison de l’accessibilité financière de l’Internet dans notre pays.

Les compilateurs de la notation établissent un indice composite de la «qualité de la vie numérique» dans 85 pays du monde selon cinq paramètres – accessibilité, vitesse Internet, qualité de l’infrastructure Internet, sécurité et protection des renseignements personnels, qualité des services du «gouvernement électronique».

En moyenne dans le monde, une personne doit travailler environ quatre heures pour payer un forfait Internet haut débit pendant un mois. L’Internet mobile est beaucoup moins cher – 1 gigabit est payé avec 10 minutes de travail. Israël s’est classé premier en 2020 en termes d’accessibilité Internet et, grâce à cela, est passé de la 13e à la 7e place dans l’ indice global de qualité de vie numérique.

Notre Internet est devenu le moins cher du monde grâce à la réforme du marché des communications fixes – celui-là même qui tentait de bloquer, défendant les intérêts de Bezek, le ministre des Communications Benjamin Netanyahu.

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Cependant, les compilateurs de notation notent que l’Internet israélien super-accessible a une qualité très « médiocre ».

Le retard technique de l’infrastructure Internet rapide en Israël n’est pas nouveau: en 2018, nous occupions l’avant-dernière place parmi les pays de l’OCDE en termes de taille de pose de câbles en fibre optique, la Turquie et le Chili ont dépassé cinq fois Israël de haute technologie en termes de part d’Internet optique. La situation avec l’Internet mobile est encore pire: en 2019, nous avons atteint la 79e place dans le classement mondial des vitesses de l’Internet mobile et nous sommes maintenant à côté de pays comme le Honduras et le Myanmar (Birmanie). Alors que dans de nombreux pays pauvres, un Internet mobile rapide et bon marché compense le manque d’infrastructures coûteuses en fibre optique, en Israël, l’Internet mobile est plus lent que la ligne fixe.

Dans le domaine de la sécurité et de la protection des données personnelles sur Internet, Israël ne peut pas non plus se vanter de réalisations spéciales – nous occupons la 28e place du classement et sommes en retard sur les dirigeants dans ce domaine, les États de l’UE.

Quant à l’e-gouvernement (cela inclut la transparence des informations gouvernementales et la possibilité d’une communication efficace avec l’État via Internet), ce domaine en Israël est moins développé qu’en Inde, en Chine, en Russie et au Mexique, sans parler des pays européens. Cependant, comme l’a noté le chroniqueur de TheMarker Meirav Arlozorov, ici la pandémie COVID-19 peut grandement aider les Israéliens: dans la nouvelle situation, la Histadrout et les syndicats de fonctionnaires cessent de résister à l’introduction des technologies Internet et à la transition vers des formes de services à distance aux citoyens, qu’ils ont réussi à ralentir au cours des 15 dernières années.