A 19h30, le Premier ministre libanais Hassan Diab s’est adressé à la nation et a annoncé la démission de l’ensemble de son cabinet. Quatre ministres du gouvernement Diab (ministres de l’information, de l’environnement, de la justice et de la santé), ainsi que plusieurs parlementaires, avaient déjà démissionné avant cela – en solidarité avec les manifestations massives contre l’inefficacité et la corruption du gouvernement après l’explosion monstrueuse dans le port de Beyrouth.

Les manifestations de masse au Liban, qui s’étaient éteintes au milieu de l’épidémie de coronavirus, ont repris avec vengeance et fureur. Les manifestants se sont battus avec la police gardant le parlement et les bâtiments gouvernementaux. Plus de 700 personnes ont été blessées lors d’affrontements dans les rues de Beyrouth dimanche.

Le Premier ministre libanais a déclaré dimanche dans une interview à la chaîne de télévision britannique ITV que le peuple libanais « a le droit d’être furieux » après « des décennies d’incroyable corruption ».

«Je n’ai pas peur de la colère des gens. Ils ont le droit absolu d’être furieux, et pas seulement à cause de cela (explosion catastrophique dans le port de Beyrouth – ndlr). Ce qui s’est passé est une diabolique absolue, mais ils étaient furieux avant cela, après trois décennies de corruption incroyable … Nous sommes confrontés à tous ces problèmes accumulés », a déclaré Diab.

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Hasan Diab, avec le soutien du bloc politique du Hezbollah, est devenu Premier ministre fin janvier 2020. Son prédécesseur, Saad Hariri, a démissionné en octobre 2019 sous la pression de manifestations massives au milieu de la pire crise économique du Liban.

Les FDI baissent les niveaux de préparation à la frontière nord et suppriment les barrages routiers. Le service de presse de l’armée souligne que l’armée israélienne est toujours «prête à tout scénario d’événements».