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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a blâmé les États-Unis pour son échec à annexer les implantations de Judée Samarie lors d’une interview accordée lundi à Channel 20.

«Il était clair dès le départ que l’application de la souveraineté ne se ferait qu’avec l’accord des États-Unis. Sinon, je l’aurais déjà fait il y a quelque temps », a déclaré Netanyahu.

De même, «d’autres Premiers ministres l’auraient également fait», a-t-il ajouté. Le président américain Donald «Trump est maintenant occupé avec d’autres choses, et cette [souveraineté] n’est pas au premier plan de son esprit», a déclaré Netanyahu.
«J’espère que dans un proche avenir, nous serons en mesure de faire progresser la reconnaissance de l’application de la souveraineté ainsi que d’autres questions diplomatiques importantes pour Israël».

Il s’est attribué le mérite de la décision américaine de déplacer son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem et de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan, ainsi que de la légalisation les implantations de Judée Samarie.
«Tout cela n’est pas arrivé par accident», a déclaré Netanyahu.

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Il a également fait référence au plan de paix de Trump, qui permet l’application de la souveraineté israélienne sur 30% de la Judée Samarie. « J’ai travaillé avec l’équipe de Trump sur ce plan pendant trois ans », a-t-il déclaré. « À mon avis, c’est le seul qui préserve les intérêts essentiels d’Israël. »

Il a fait des commentaires similaires la semaine dernière lors d’une séance à huis clos de la faction du Likud à la Knesset.
Les références de Netanyahu aux projets d’annexion des implantations de Judée Samarie surviennent alors que la spéculation est forte qu’Israël pourrait se diriger vers un quatrième tour d’élections . Une telle décision rendrait impossible l’application formelle de la souveraineté aux implantations avant le moins décembre.

Plus tôt dans la journée, le chef du Conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, a tenu une réunion Zoom avec des dirigeants évangéliques, leur soulignant l’importance de la souveraineté israélienne sur certaines parties de la Judée Samarie.
«Si vous aidez à l’application de la souveraineté sur toutes nos communautés, vous vous souviendrez comme étant du bon côté de l’histoire», a déclaré Dagan.

Parmi ceux qui étaient à l’appel avec lui figuraient des dirigeants évangéliques de Madagascar, d’Éthiopie, du Malawi, de Zambie, de Tanzanie, du Kenya, du Soudan du Sud, du Congo, du Nigéria et du Ghana.

En outre, les coprésidentes du Mouvement pour la souveraineté, Yehudit Katsover et Nadia Matar, ainsi que le général de brigade. (ret.) Amir Avivi, qui dirige le mouvement de droite Bitchonistim (défenseurs de la sécurité), a rencontré le ministre des Renseignements, Eli Cohen, pour discuter de l’importance de la souveraineté.

Avivi s’est prononcé en faveur de l’implication américaine. «L’enveloppe politique que les Américains peuvent nous fournir est importante pour nous.»
Katsover, Matar et Dagan soutiennent la souveraineté mais s’opposent à son application dans le cadre du plan de paix Trump, en partie parce que ce document parle également d’un État palestinien en Judée Samarie.
Cohen leur a assuré que cela n’arriverait pas. « Ne vous inquiétez pas, il n’y aura pas de vote pour un État palestinien. »
Lundi, le secrétaire général du Comité exécutif de l’OLP, Saeb Erekat, a rencontré le consul général britannique à Jérusalem Philip Hall. Erekat a parlé avec lui de l’importance d’empêcher « l’annexion israélienne » et de relancer le processus de paix bloqué basé sur les lignes d’avant 1967.