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Un court-circuit a provoqué une explosion dans un dépôt d’armes d’une base militaire dans le quartier de la ville de Zarqa près de la capitale d’Amman dans le quartier de la ville de Zarqa près de la capitale jordanienne d’Amman. Le ministre jordanien de l’Information, Amjad Adaila, a déclaré qu’il n’y avait pas eu de victimes à la suite de l’explosion, survenue à la suite d’un court-circuit.

Adaila a ajouté que l’explosion s’est produite dans une zone inhabitée sous la surveillance de caméras de sécurité. Des flammes ont été vues au loin et les habitants de la zone ont documenté l’explosion et ont témoigné sur les réseaux sociaux que l’explosion avait été ressentie dans leurs maisons. Une résidente de Zarqa, Nabila Issa, mère de cinq enfants, a déclaré que « nous pensions qu’il y avait un tremblement de terre. Notre fenêtre a tremblé et le verre s’est brisé. Les enfants se sont mis à pleurer ».

Il y a plusieurs bases militaires dans la région, y compris des bases militaires américaines et même un aéroport construit en 2018. Bien qu’Adila ait affirmé que l’entrepôt n’était pas utilisé, une source militaire a déclaré à l’agence de presse Reuters que les armes sur le site de l’explosion étaient des missiles antiaériens.

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Au départ, les médias locaux ont rapporté trois morts dans l’explosion, mais Adila a nié le rapport. Le ministre jordanien de la Santé, Saad Jaber, a confirmé plus tard les remarques d’Adaila. Cependant, il s’est rendu à l’hôpital public de Zarqa pour s’assurer qu’il était prêt à recevoir les blessés, au cas où des blessés arriveraient encore.

Des sources militaires ont déclaré à l’agence de presse jordanienne Petra qu’elles « appellent à s’abstenir de diffuser des informations peu fiables et à se fier uniquement aux informations provenant de sources officielles ». Selon eux, une commission d’enquête spéciale sera mise en place pour enquêter sur les circonstances de l’explosion.

Une équipe des forces de sécurité est arrivée sur les lieux peu après l’explosion. Des points de contrôle ont été mis en place autour de la ville et ont empêché les citoyens d’y entrer et d’en sortir. Les journalistes essayant d’entrer dans la zone ont déclaré avoir été refusés. Certains habitants ont témoigné sur les réseaux sociaux que les fenêtres des maisons ont tremblé sous la force de l’explosion. D’autres ont raconté que leurs fenêtrés avaient été brisées.