Le Ministère des affaires stratégiques, dirigé par le ministre Orit Farkash-Hacohen, a publié aujourd’hui (mercredi) un document traitant de l’impact des accords de paix avec les Émirats arabes unis et Bahreïn sur les organisations de délégitimation et de boycott, à un certain nombre de responsables politiques et de sécurité.
Selon le document, la volonté de promouvoir la normalisation avec Israël peut vider l’idée d’un boycott, que les organisations tentent d’inculquer depuis environ deux décennies. Sur le plan pratique, la décision des Emirats, qui a créé un précédent, d’abroger la loi sur le boycott et les publications que les autorités bahreïnites ont l’intention de restreindre les activités de ceux qui s’opposent à la normalisation nuisent à leur capacité à promouvoir des boycotts de facto et nuisent également consciemment à l’idée que les organisations tentent de promouvoir.
Les organisations de délégation lancent des accusations sévères contre les Emirats et Bahreïn pour « trahison » des intérêts nationaux palestiniens. Pendant ce temps, ils s’emploient à organiser une série de manifestations devant la Maison Blanche, les ambassades des États-Unis, d’Israël, des Emirats et de Bahreïn, signent des pétitions et promeuvent des campagnes en ligne en arabe et en anglais contre les accords.
De l’avis du ministère des Affaires stratégiques, la détresse des organisations conduira à des liens plus étroits avec ceux qui s’opposent aux accords, dirigés par l’Autorité palestinienne, et peut-être aussi avec le Hamas et l’Iran. En outre, des efforts particuliers seront concentrés sur les institutions internationales, dirigées par la Cour pénale internationale de La Haye, qui devrait prendre une décision dans un proche avenir ; Et le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, où ils bénéficient d’un large soutien.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :