Les pèlerins, qui sont à la frontière entre la Biélorussie et l’Ukraine depuis plusieurs jours, refusent de rentrer en Israël.

Le ministre Zeev Elkin leur a dit avant-hier qu’ils n’avaient pas réussi à parvenir à un accord avec les autorités ukrainiennes pour permettre aux hassidim d’entrer à Ouman, ils devraient donc retourner en Israël et passer en quarantaine.

L’Ukraine n’autorisera pas les citoyens étrangers à entrer dans le pays avant la fin du mois de septembre en raison de la mauvaise situation avec le coronavirus.

Malgré le fait que cela était connu à l’avance, les partis religieux ont persuadé Netanyahu de soutenir la tradition. 3 mille personnes ont réussi à pénétrer en Ouman bien avant Rosh Hashanah, les autres ont tenté de se frayer un chemin à travers les pays «verts» et pas tout à fait «verts». Hier à Chisinau, 100 hassidim ont été arrêtés et renvoyés chez eux.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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La situation au Bélarus est bien pire. Depuis une semaine maintenant, des milliers de personnes ont pris d’assaut les points frontaliers, dont des centaines d’enfants. Les gardes-frontières ukrainiens disent qu’ils dansent et chantent, les pèlerins eux-mêmes affirment qu’ils n’ont ni nourriture ni eau, et les enfants et les personnes âgées souffrent du froid.

Néanmoins, ils refusent de partir avec les mots: «Outre Elkin, il y a Dieu». Ils expriment l’espoir qu’un miracle se produira et du 18 au 20 septembre, ils iront à la tombe du rabbin Nachman. Ils vont attendre jusqu’à la toute dernière minute, leurs autres projets sont inconnus.