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Depuis le déclenchement de l’épidémie de corona, l’Agence juive a vu une augmentation de centaines de pour cent de l’ouverture des dossiers d’immigration en provenance de France, mais il s’avère maintenant que beaucoup d’entre eux ne sont pas vraiment intéressés à immigrer en Israël. Un haut responsable de l’Agence juive estime qu’environ la moitié de ceux qui ont récemment initié l’immigration l’ont fait principalement pour obtenir un passeport israélien, ce qui leur permet d’entrer dans le pays alors qu’Israël ferme ses portes aux non-citoyens.

La communauté juive en France et la communauté immigrée française en Israël a également exprimé une appréciation similaire. L’avocat Uriel Bobeli, spécialisé dans les affaires des immigrés français en Israël, sait qu’il reçoit de nombreuses demandes de clients cherchant à «immigrer en Israël» uniquement pour obtenir la citoyenneté, ce qui leur permettra d’entrer dans le pays : «Ce sont des juifs qui ont des liens étroits avec Israël et viennent plusieurs fois par an et investissent ici dans l’immobilier et les affaires. Ils ont également des familles en Israël, et ils ont l’intention d’immigrer éventuellement en Israël, mais tout le monde ne peut pas le faire maintenant pour diverses raisons, économiques et familiales. « 

Selon Bobeli, la fermeture des frontières aux citoyens non israéliens a porté atteinte à la sécurité des communautés juives du monde entier. «Les Juifs en dehors d’Israël ont le sentiment que leur patrie historique leur est fermée, ce qui leur rend la tâche très difficile au niveau de la valeur. De plus, des familles entières ont été déchirées en deux et ne peuvent pas s’unir.

La communauté juive de France a subi un coup dur lors de la première vague du Corona, où environ dix pour cent de tous les décès étaient des juifs. Ce coup a eu un effet sur la motivation de nombreuses personnes à s’intéresser à la possibilité d’immigrer en Israël, mais probablement pas comme cela semblait au début.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Shlomo (pseudonyme), un citoyen israélien qui, jusqu’au début du Corona, restait en France pour travailler presque tous les jours de la semaine, affirme que depuis le début de l’épidémie, il ne peut plus s’occuper de ses parents âgés qui y vivent. Eux, pour leur part, ne peuvent pas lui rendre visite en Israël. Afin de résoudre le problème, il a lancé une procédure d’immigration accélérée pour eux, afin que dans un proche avenir, ils puissent obtenir un passeport israélien. Ce n’est qu’ainsi qu’ils seront autorisés à entrer dans le pays, jusqu’à ce que le monde revienne à la normale et que les vols opèrent régulièrement.

Un autre avocat qui accompagne des dizaines de ces immigrés dans les démarches nécessaires pour obtenir la citoyenneté déclare : « Ces Juifs ne demandent pas le panier d’integration (sal klita) que méritent les nouveaux immigrés, car ils n’ont pas l’intention de vivre dans le pays maintenant ». En tout état de cause, la loi n’exclut pas la possibilité d’acquérir la citoyenneté israélienne dans le cadre du processus d’immigration sans avoir l’intention de vivre ici de façon permanente.

L’Agence juive a répondu : « Nous ne connaissons pas les données que vous avez présentées et nous ne sommes pas derrière. L’agence ouvre des dossiers d’immigration pour ceux qui ont droit à la loi du retour qui veulent construire leur maison et l’avenir de leurs enfants en Israël. Les Juifs français immigrent en Israël et ont exprimé leur désir d’immigrer en Israël et d’y construire leur avenir.

« L’expérience passée montre que seul un petit pourcentage d’immigrants de France retourne dans le pays d’origine, et la grande majorité s’installent dans le pays et contribuent à sa construction. S’il y a ceux qui veulent immigrer et obtenir un passeport israélien, cela se fait selon les lois de l’État. »