Selon le site Haaretz, le rabbi de Belz a refusé d’évacuer vers Hadassah Ein Kerem, malgré son état grave, et un médecin et des membres du personnel qui l’ont soigné 24 heures sur 24 sont arrivés à son domicile.

L’hôpital Hadassah Ein Kerem a secrètement fourni un traitement médical au Rabbi de Belz à son domicile, alors que son état de santé était sévèrement défini, après avoir contracté le virus corona.

Le journaliste de Haaretz, Aharon Rabinovich, a révélé que le traitement avait été administré il y a environ deux mois et qu’il avait été conduit par un médecin et d’autres membres du personnel médical proches du Rabbi de 72 ans, en permanence.

Selon l’aricle, la maison du Rabbi qui ne cache pas son opposition aux règles de la distance sociale dans la communauté ultra-orthodoxe – était équipée de tout le matériel médical nécessaire, et une pièce de sa maison est devenue une sorte de «  salle de soins intensifs  ».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le PDG de Hadassah, le professeur Zeev Rothstein, et le directeur de l’hôpital, le professeur Yoram Weiss, étaient régulièrement impliqués dans le traitement.

Selon une source proche des détails cités dans Haaretz, le niveau de saturation en oxygène dans son sang a chuté à 82-81 – un niveau auquel l’état du patient est défini comme sévère et nécessitant une respirateur.

Selon le rapport, un médecin de Hadassah, arrivé chez le Rabbi, a ordonné son évacuation vers l’hôpital, qui était en préparation pour son admission. Cependant, à la dernière minute, après que le site Internet Ynet eut rapporté que l’hôpital se préparait à soigner le Rabbi, certains de ses associés ont décidé que le Rabbi serait soigné à son domicile.

Le professeur Rothstein et le professeur Weiss ont été informés quotidiennement du traitement médical. « Il a reçu un traitement ‘Trump’, VIP, qu’un citoyen ordinaire ne reçoit pas », a déclaré la source en détail.

Selon la source, le Rabbi n’avait finalement pas besoin d’un respirateur mais seulement d’un générateur d’oxygène et de médicaments. Selon lui, le Rabbi, qui souffre de maladies d’origine, a été étroitement surveillé par des médecins de l’hôpital dont l’identité est gardée secrète même à ce stade.

« C’est une décision très difficile de ne pas hospitaliser une telle personne », a déclaré la source. « C’est une éthique professionnelle qui frôle l’abandon. »

Le PDG d’Hadassah, Zeev Rothstein, a déclaré à Haaretz: «C’est notre coutume à Hadassah, du moins depuis que je suis ici, que chez nous, chaque personne est un être humain, et chacun recevra le traitement comme s’il était notre seul patient. Cette politique fait sa part – tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’hôpital. Je pense que c’est la bonne politique pour l’hôpital de faire passer l’intérêt du patient avant le sien.  »

Rothstein a expliqué que tant que le patient ou sa communauté ne le confirme pas, l’hôpital garde son intimité, « et cela est vrai pour chaque Rabbi, y compris le Rabbi de Belz », a-t-il dit.

Le Rabbi de Belz a demandé à ses partisans dès la première vague de la Corona de continuer avec la routine de leur vie, en assistant aux prières et aux événements de masse à l’intérieur, de manière dense et sans masque.

L'admour de Belz en visite dans la ville de ses ancêtres – chiourim

Il y a un peu plus de deux mois, le Rabbi a célébré un grand mariage de son petit-fils avec la participation de milliers de personnes à l’intérieur du Beit Midrash, sans masque et sans distance sociale.

Le soir de Sim’hat Torah, un enregistrement a été publié dans les médias dans lequel le Rabbi a été entendu demandant à ses disciples de continuer la routine sans suivre les instructions. « Chaque rabbin intervient et dit des opinions et donne des conseils, et chacun tient la Torah dans sa poche », a déclaré le Rabbi. «Les rabbins veulent être aimés par les autorités et les autorités veulent être aimées par les rabbins. Ce n’est pas la solution. Nous devons nous comporter comme nous l’avons fait jusqu’à présent et Dieu nous aidera pour que rien ne nous arrive ».

Il convient de noter qu’un certain nombre d’adeptes de Belz, en Israël et à l’étranger, sont déjà décédés après avoir été infectés par le virus corona.

Le professeur Weiss et les associés du Rabbi ont refusé de commenter les nouvelles à Haaretz.