Le commentateur de News 12 Amit Segal, ce matin (vendredi) dans sa chronique hebdomadaire dans Yedioth Ahronoth, analyse la situation politique de Naftali Bennett et du bloc de droite, et dit que précisément lorsque le bloc de droite se désintègre, la droite elle-même est plus forte que jamais.
Selon Segal : « Le bloc de droite compte quatre partis : les immigrants, les kippas tricotés, les ultra-orthodoxes et les Likoudniks. Il y avait des divergences d’opinion entre eux mais il y a un net avantage démographique : quand on a trois des quatre partis avec le taux de croissance le plus élevé du pays, on ne peut pas vraiment perdre l’élection. »
À propos du démantèlement du bloc, Segal a écrit : «L’hémorragie a commencé bien avant que l’épidémie de corona ne frappe Israël et son gouvernement. Le Parti des immigrants, Yisrael Beiteinu, a abandonné le bloc à deux reprises, en 2015 et 2018, avant de déposer un divorce définitif l’année dernière. Le fond est un conflit personnel entre Lieberman et Netanyahu. « Mais les motifs de ces profondeurs étaient un écart grandissant entre les électeurs de Lieberman et les ultra-orthodoxes sur les questions de religion et d’État. Peu de temps avant le déclenchement du corona, un autre parti s’est coupé du bloc : le sionisme religieux.
Sur les deux autres parties du bloc, Segal a écrit : «Le corona menace de séparer certains électeurs du Likud des ultra-orthodoxes. Cette fois, cela peut être bien pire qu’ils ne le pensaient. « L’année dernière, le Likoud a perdu et le bloc a perdu 300 000 électeurs. Ensuite, ce fut à cause de la loi sur le recrutement à Tsahal pour les Haredim. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :