Hier après-midi dans la deuxième plus grande ville de France, à Lyon, un inconnu a grièvement blessé un prêtre orthodoxe. Il lui a tiré une balle dans l’estomac avec un fusil à long canon au moment où le père Nikolos K. fermait la porte de l’église grecque. L’attaquant s’est enfui.
Le prêtre de 52 ans, père de trois enfants, a été transporté à l’hôpital dans un état grave et, selon les médecins, sa vie est en danger.
L’attaque armée a eu lieu dans le contexte d’une vague de terreur islamique en France. Il y a deux semaines, non loin de Paris, un islamiste tchétchène a tué et décapité un enseignant, et il y a quelques jours un clandestin tunisien a tué trois personnes dans la cathédrale de Nice – deux femmes et un sacristain.
Presque tous les jours dans les villes françaises, il y a des tentatives d’attentats terroristes qui ne parviennent pas aux premières lignes de l’actualité. Dans le même Lyon, il y a quelques jours, dans le centre de la ville, un homme a été arrêté qui menaçait les passants avec un couteau. Sans parler des menaces verbales : selon le journal lyonnais, sur le mur de l’école locale la semaine dernière figurait l’inscription «Nous allons couper la tête des enseignants et des élèves». La même menace s’appliquait au maire de l’un des comtés de Lyon.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :