Son nom a été tiré du félin caracal du désert (http://fr.wikipedia.org/wiki/Caracal). 

Selon les autorités israéliennes, les femmes démontrent une plus grande capacité d’attention que les hommes, ce qui les rend idéales pour la surveillance des frontières.

Cachées sous par des formes de tissu et des camouflage qui ressemblent au désert de dunes, elles sont pratiquement imperceptibles à l’œil humain. Les jeunes soldates peuvent rester de 48 à 72 heures sans risquer de se faire détecter. Elles sont regroupées en patrouilles de 6 à 8 membres.

L’unité «Caracal» est devenue célèbre dans le monde entier, quand l’une de ses soldates a réussi à empêcher un djihadiste de passer en territoire israélien au mois de Septembre.

Les soldates de ce bataillon sont armées de fusils d’assaut M-16 ou Tavor. Après une formation de sept mois à la base militaire de Sayarim, située à quelques kilomètres de la frontière, elles pourront faire face à toute menace potentielle, en faisant usage de leurs armes et maîtrisant toutes les techniques de défense comme le Krav Maga. Elles peuvent porter un poids en charge qui peut dépasser 33% de leur poids corporel.

Ce n’est pas un service militaire obligatoire en Israël, mais une unité composées de volontaires.

Alors que les Etats-Unis viennent de confirmer l’interdiction de femmes servant dans des unités de combat dans les forces armées, en Israël, les femmes mènent la lutte pour défendre Israël depuis 1985.