Le groupe de rebelles de Yarmouk fait l’éloge de l’assistance médicale israélienne !

L »un d’eux a parlé sur le site The Times of Israel par téléphone en arabe, c’est un porte-parole de la Brigade des martyrs de Yarmouk, c’est un des militaires qui a kidnappé des soldats de la paix de l’ONU en Mars et Mai –

Il a déclaré: « Nous sommes juste ici pour nous battre contre Assad, nous n’avons rien contre Israël et ils le savent. Ce message pro-Israël n’est pas partagé par tous les groupes de rebelles. Seul notre brigade sunnite de Yarmouk a envie de faire la paix avec Israël, car il n y a rien entre nous et Israël. Nous avons seulement des réclamations contre Assad », a déclaré Horan.

«La Brigade des martyrs de Yarmouk ne cherche pas de conquête internationale, nous sommes en conflit avec le régime d’Assad. « Il a ajouté que malgré la tension à la frontière entre Israël et le plateau du Golan occupé par Israël depuis 1967, après la guerre des Six Jours, il n’y a  » rien entre eux et nous et même dans 10 ans.  »

Au début du mois de juin, un porte-parole non identifié d’un groupe rebelle syrien près de la frontière avec la Turquie, s’est exprimé à la radio israélienne en disant :  « j’espère qu’il y aura la paix et la sécurité avec Israël après la chute du régime Assad, mais on ne veut pas qu’Israël intervienne dans la révolution. La meilleure arme qu’Israël peut donner aux rebelles est la reconnaissance de la justice et de sa cause, et nous louons les efforts d’Israël pour fournir une assistance médicale aux Syriens blessés près de la frontière avec Israël dans des affrontements entre les forces et les rebelles d’Al-Assad.

«Les soins de santé  en provenance d’Israël pour les réfugiés sont une bonne chose », a-t-il dit. À ce jour, Israël a admis plus de deux douzaines de syriens dans leurs hôpitaux israéliens, et l’armée israélienne a placé un hôpital de campagne à la frontière pour soigner les cas relativement mineures.

Le 6 juin, des affrontements entre les rebelles syriens et les forces d’Assad dans le passage à Quneitra à la frontière,où l’armée israélienne a envoyé vers les unités de soins plus de 20 combattants rebelles syriens pour des blessures subies lors de cette fusillade, selon un rapport du Secrétaire des Nations Unies.

Horan a déclaré que son groupe opère dans la zone étanche à l’ouest de la frontière entre Israël et la Syrie, et au sud le long de la frontière avec la Syrie et la Jordanie et la rivière du Yarmouk d’où tire le nom de la ville de Daraa, où le soulèvement contre Assad a commencé il y a deux ans.

En ce qui concerne l’enlèvement du personnel des Nations Unies et la confiscation illégale de leurs véhicules à plusieurs reprises au cours des derniers mois, Horan a dit qu’il a fait cela afin de préserver les casques bleus des forces d’Assad. Il a admis que les véhicules blindés et les Nations Unies étaient en possession des Martyrs de la brigade de Yarmouk – même brièvement.Il a ajouté qu’ils ont été détruits par l’armée syrienne.

Moshe Maoz de l’Université hébraïque, a déclaré que ses remarques étaient probablement sincères et, comme d’autres groupes rebelles pourraient être disposés à faire des compromis avec Israël après la chute de Assad. Maoz a déclaré qu’Israël devrait aider secrètement les «grands» groupes rebelles sunnites comme la Brigade des Martyrs Yarmouk contre le gouvernement par le biais de l’aide humanitaire, et ainsi favoriser un partenariat après la chute de Assad.

Dans un récent article paru dans le journal Haaretz, Maoz a écrit qu ‘«Israël doit publiquement exprimer son soutien à l’Armée syrienne libre et les dirigeants civils et rebelles musulmans traditionnels, laïques et religieux (y compris les Frères musulmans). «De cette façon, Israël donnerait un signal fort aux insurgés sunnites et les pays qui veulent se joindre à une alliance régionale, qui agissent pour renverser le régime d’Assad  affaiblis par l’Iran et le Hezbollah » a écrit Maoz .

Le porte-parole de l’unité de Tsahal a réagi aux déclarations des témoins de la Brigade Yarmouk, en disant: «La guerre civile en Syrie est une affaire interne. Israël n’est pas impliqué dans ce conflit, mais l’armée israélienne est naturellement prête à toute éventualité.  »