Demain (dimanche) un festival festif andalou atlantique aura lieu dans la ville portuaire d’Aswira au Maroc, qui dure depuis une décennie et demie. L’essence du festival, qui a duré trois jours, montre la coexistence entre Juifs et musulmans où de nombreux Israéliens s’y produiront.
Dans la ville d’Aswira, il y a coexistence entre juifs et musulmans depuis de nombreuses années, et cette ville a connu une majorité juive de courte durée (au début du 20e siècle, environ 12 000 juifs y vivaient). La ville occupe une place d’honneur dans l’expérience éducative au Maroc. La majorité juive de la région existait même si une telle situation est incompatible avec la loi islamique, puisque la ville comptait à l’époque plus de 30 synagogues et moins de dix mosquées.
«Aswira est à mes yeux un phare de la coexistence, c’est une source d’inspiration, et le Festival andalou de l’Atlantique qui s’y déroule permet à ses visiteurs de découvrir même pour un temps limité à quoi peuvent ressembler les relations entre juifs et musulmans dans un espace culturel commun et dans ce cas andalou», note Einat Levy, entrepreneur et chercheur, qui a établi la « Connexion au Maroc » pour le développement des relations civiles entre les pays.
Une autre expression de l’importance symbolique d’Aswira s’est reflétée le mois dernier lorsque le Maroc a approuvé pour la première fois un programme qui comprend une référence à l’histoire des Juifs dans le royaume et à leur place dans la culture et la société. Cela exprime plus de deux mille ans d’histoire, en référence au présent. Ceci, dans le cadre d’un vaste mouvement effectué au Maroc pour inclure une référence à toutes ses composantes culturelles (par exemple les Carthaginois, les Amaziens et plus, etc…)
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