Les alarmes ont retenti peu après minuit au kibboutz de Kerem Shalom, près de la partie sud de la bande de Gaza et de la frontière entre Israël et l’Égypte.
Les Forces de défense israéliennes ont déclaré : « Un lancement a été identifié depuis Gaza qui n’a pas pénétré en territoire israélien. »
Il n’était pas immédiatement clair si le missile était une roquette ou un obus de mortier.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Vendredi après-midi, des terroristes à Gaza ont tiré deux roquettes sur le territoire israélien qui ont été abattues par le Dome de fer. Les missiles ont fait retentir des sirènes dans les communautés israéliennes au nord de la bande de Gaza, notamment Ashkelon, Zikim et Netiv Ha’asara.
Quelques heures plus tard, aux premières heures de samedi, les FDI ont attaqué le groupe terroriste du Hamas à Gaza en réponse aux roquettes.
Les avions de Tsahal ont frappé des cibles du Hamas, notamment un centre de fabrication de roquettes, une infrastructure souterraine et un poste militaire, selon Tsahal.
Samedi, le Hamas a affirmé que les frappes aériennes avaient endommagé un hôpital pour enfants, mais l’armée israélienne a catégoriquement nié avoir attaqué l’hôpital, affirmant que l’explosion de munitions du Hamas aurait pu le faire.
Le mois dernier, deux roquettes tirées de Gaza ont touché des zones ouvertes le long de la côte, l’une près de la ville d’Ashdod et l’autre sur la plage de Palmachim, au sud de Tel Aviv, sans causer de dommages ou de blessures importants.
Les soldats utilisant le système de défense Dome de fer ont tenté d’abattre la roquette tirée vers la plage de Palmachim, tirant au moins deux missiles intercepteurs sur le projectile, mais ne l’ont pas abattu. Des fragments d’un missile intercepteur ont atterri dans la ville voisine de Bat Yam, causant des dégâts mineurs.
Les tirs de roquettes du mois dernier sont survenus quelques jours après le premier anniversaire de l’assassinat du commandant du Jihad islamique palestinien Baha Abu al-Ata.
Israël a mené trois grandes campagnes contre les groupes terroristes dans la bande de Gaza depuis que le Hamas a pris le contrôle de la zone en 2007, ainsi que des dizaines de petits échanges de tirs.
Depuis ce matin, sources palestiniennes à Gaza affirment que l’Iran qui a demandé au Hamas et au Jihad islamique d’organiser aujourd’hui un exercice militaire majeur dans la bande de Gaza pour envoyer un message indiquant que les alliés de l’Iran dans la région sont préparés et prêts sur tous les fronts à toute attaque contre «l’axe de la résistance».
Selon les sources, le message est destiné à l’administration Trump par crainte en Iran que Trump cherche à porter un coup sur des cibles iraniennes avant que Biden n’entre à la Maison Blanche le mois prochain.
Le Hamas et le jihad ont mobilisé les armes militaires à Gaza pour participer à l’exercice combiné qui a commencé ce matin (10h00) et durera jusqu’au soir, et devrait également inclure des lancements de roquettes dans la mer. Le nom donné à l’exercice est «Le pilier fort». Des terroristes de la branche militaire du Hamas et d’autres organisations ont déjà commencé à se déployer dans toute la bande de Gaza ce matin, et la mer a été fermée à la pêche.
Hier, des panneaux ont été accrochés dans la bande de Gaza avec une photo du commandant de la Force Qods dans les anciens gardiens de la révolution, Qassem Suleimani, qui a été éliminé plus tôt cette année. Sur l’un des panneaux, à côté de sa photo, était également placée une photo du haut dirigeant du Jihad islamique Baha’u al-‘Ala, qui avait été tué à Gaza environ deux mois plus tôt.
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