Une institution marocaine, avec le soutien officiel du gouvernement, a signé un accord avec le département d’État des États-Unis pour lutter contre l’antisémitisme et l’antisionisme, le deuxième accord de ce type au Moyen-Orient arabe.
L’accord signé vendredi par El Mehdi Boudra, président de l’Association Mimouna, et Elan Carr, l’envoyé du Département d’État pour lutter contre l’antisémitisme, note l’ambition de grande envergure des accords d’Abraham de l’administration Trump, de normaliser aussi avec les Arabes non seulement d’Israël, mais du sionisme.
Le mémorandum d’accord dit que les parties «ont l’intention de travailler ensemble pour partager et promouvoir les meilleures pratiques pour lutter contre toutes les formes d’antisémitisme, y compris l’antisionisme et la délégitimation de l’État d’Israël» et «pour combattre d’autres types d’intolérance et haine, y compris l’islamophobie ».
L’accord est similaire à celui signé en octobre entre Carr et une institution bahreïnite. Dans les deux cas, les organisations signataires ne sont pas des agences gouvernementales, mais ont la bénédiction de la famille royale. L’Association Mimouna a été fondée en 2007 par des musulmans qui tentaient de préserver l’héritage juif du pays.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :