Joe Biden n’a pas trouvé le temps de s’entretenir avec le Premier ministre israélien dix jours après l’investiture, et les médias arabes notent le comportement « extraordinaire ». Chaque nouveau président américain a appelé Israël dans les premiers jours, au plus tard une semaine après l’investiture.

L’administration Biden n’a pas rompu avec la tradition : ses hauts représentants se sont déjà entretenus avec leurs homologues israéliens. Le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan s’est entretenu avec Meir Ben Shabbat, le secrétaire d’État Anthony Blinken a pris contact avec Gabi Ashkenazi et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin s’est entretenu avec Benny Gantz. Seul le Premier ministre Netanyahu attend toujours un appel de Washington.

Le koweïtien al-Jarida rapporte samedi, citant une « source très informée » que Netanyahu a attendu l’appel de Biden à la fin de la semaine, n’a pas attendu et a appelé la Maison Blanche lui-même, mais Biden a refusé de parler, se disant extrêmement occupé.

Une source d’al-Jarida a suggéré que le président Biden parlerait toujours avec le Premier ministre Netanyahu « après la fin du week-end à Washington », lundi. Dans le même temps, selon lui, la Maison Blanche a l’intention d’établir des contacts avec les rivaux de Netanyahu lors des prochaines élections comme Gideon Saar et Yair Lapid.

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Le journal koweïtien note un autre « signe de froideur » de la nouvelle administration au chef du gouvernement israélien – le général Kenneth Mackenzie, chef du Commandement central américain (CENTCOM), s’est rendu en Israël jeudi dernier et n’a inclus aucun des représentants du Cabinet du Premier ministre dans le programme de sa visite. Le général Mackenzie n’a rencontré que Benny Gantz et le chef d’état-major Aviv Kohavi, prétendument sous la direction personnelle du président Biden.