La crise corona aura des implications économiques à long terme pour un nombre important de familles israéliennes. Selon une étude publiée aujourd’hui par la Banque d’Israël et le Brookdale Institute, basé à Jérusalem, un tiers des Israéliens ont réduit leurs contributions d’épargne l’année dernière. Le rapport sera publié dans son intégralité sous peu, mais pour l’instant le journal Calkalist fournit certaines de ses données.
20% des personnes interrogées ont retiré de l’argent des comptes d’épargne l’année dernière. Sans surprise, cela a été principalement fait par des personnes envoyées en vacances sans salaire et sans emploi. 10% ont contracté des prêts, 14% se sont tournés vers des proches pour obtenir de l’aide (apparemment, la plupart des jeunes qui ont perdu leur emploi ont demandé de l’argent à papa et à maman). 2,5% ont contracté un prêt et ont demandé de l’aide à leurs proches.
La Banque d’Israël a établi, avec l’Internal Revenue Service, que de mars à août, une entreprise sur deux avait souffert d’une manière ou d’une autre. 10,7% des hommes d’affaires ont déclaré que leur revenu avait chuté de 50% ou plus. Fait intéressant, pendant les mois d’été (juillet-août), quand il n’y avait pas de restrictions, 22% ont perdu un revenu de 50% ou plus.
12% ont déclaré que les pertes étaient de 80% ou plus, ce qui peut être qualifié d’arrêt complet de l’entreprise. La Banque d’Israël note qu’environ 65 000 entreprises pourraient fermer dans un proche avenir, mais que le nombre de ces entreprises pourrait atteindre 80 000. À titre de comparaison, 43 000 entreprises en moyenne sont fermées chaque année.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :