En Allemagne et en France, de nouvelles souches du virus se propagent – britanniques, sud-africaines et maintenant brésiliennes – mais la propagation de ces mutations est bien moindre qu’en Israël (bien que notre pays soit pratiquement une île reliée au monde uniquement par voie aérienne).
Le directeur de l’Institut Koch, Lothar Wheeler, a déclaré hier que la mutation britannique ne représentait que 16% des cas de COVID-19 détectés. «C’est dans 13 des 16 États allemands», a-t-il déclaré. Le virologue français Bruno Lina a déclaré vendredi à l’AFP qu’au 27 janvier, la France comptait 14% des infections confirmées par la souche britannique. En 20 jours en janvier, ce chiffre a quadruplé, mais il est encore très loin du rythme rapide de propagation en Israël. Le 3 février, trois nouvelles souches ont été trouvées dans 21,3% des 13 500 tests positifs. Parmi eux, 19% sont britanniques et 2,3% sont sud-africains et brésiliens.
En Israël, le 12 janvier, une personne infectée sur deux était infectée par la mutation britannique, et à la fin du mois de janvier, elle était déjà d’environ 80%.
Jeudi, le ministre français de la Santé Olivier Veran a annoncé la découverte de 4 cas de mutation brésilienne.
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