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Les inspecteurs de l’ONU ont découvert de nouvelles preuves de travaux non déclarés sur les armes atomiques en Iran, selon un rapport publié samedi par le Wall Street Journal.

«Des échantillons prélevés sur deux sites lors des inspections à l’automne par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) des Nations Unies contenaient des traces de matières radioactives», indique le rapport, citant trois diplomates qui ont été informés de la découverte.

Les diplomates n’avaient guère plus à ajouter, affirmant qu’ils n’avaient pas de détails sur les conclusions, mais ont ajouté que cela pourrait indiquer que l’Iran a entrepris des travaux sur les armes nucléaires en fonction de l’endroit où le matériel a été trouvé, a rapporté le Wall Street Journal.

L’un des sites se trouverait à Abadeh, au sud d’Ispahan. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé en septembre 2019 que l’emplacement était le site d’une installation nucléaire secrète. Le Premier ministre a également déclaré que l’Iran avait tenté de détruire le site et que toute preuve que les terrains avaient été utilisés pour développer la technologie ou les armes nucléaires.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le matériel découvert par les inspecteurs de l’AIEA l’automne dernier a été retrouvé sur des sites où l’Iran avait bloqué les inspections des équipes de l’AIEA pendant sept mois. Les demandes de commentaires de la Maison Blanche et du Département d’État n’ont suscité aucune réponse, selon le Wall Street Journal.

L’Iran commence la production de combustible à l’uranium métal pour un nouveau réacteur.

Le mois dernier, l’Iran a notifié à l’AIEA son intention d’augmenter l’enrichissement d’uranium à 20 pour cent, et également de produire de l’uranium métal, un carburant utilisé dans les armes atomiques.

AIEA: L’Iran a augmenté ses stocks d’uranium enrichi 5 fois au-dessus de la limite du JCPOA.
Les deux étapes sont des violations de l’accord nucléaire de 2015 signé avec les puissances mondiales connu sous le nom de JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action) dont l’administration Trump a retiré les États-Unis en 2018 et a réimposé des sanctions contre Téhéran.

Le président du Parlement iranien, Muhammad Baker Bakalib, est en visite officielle en Russie, et porte lui-même une lettre du guide suprême Khamenei. Selon un rapport, il n’a pas rencontré le président Poutine mais a tenu une réunion à huis clos avec de hauts responsables russes. Ali Khamenei a confirmé ce que tout le monde redoute :  » Nous changerons notre programme nucléaire – seulement après que les États-Unis auront supprimé les sanctions qu’ils nous ont imposées ».

Le site Web de Bloomberg rapporte que l’administration Biden envisage des moyens d’alléger la douleur financière de l’Iran sans supprimer les lourdes sanctions (y compris la vente de pétrole). Selon le site Web, ces moyens constitueront un grand pas en avant vers la relance de l’accord nucléaire signé en 2015. Certaines des options explorées par les responsables américains comprennent la fourniture d’un soutien aux prêts du FMI qui contribuera à faciliter la lutte contre le virus corona.