Le renseignement de l’armée AMAN a publié mardi un aperçu des menaces auxquelles Israël est confronté aujourd’hui et dans les années à venir. Parmi eux – la création d’armes nucléaires en Iran, avant laquelle, selon les analystes de l’AMAN, il y a encore deux ans, et une forte probabilité d’un affrontement armé avec le Hezbollah. Les renseignements de Tsahal n’excluent pas l’émergence de nouveaux fronts de confrontation en Irak et au Yémen.
L’AMAN pense que le Hezbollah n’est pas intéressé par une guerre majeure avec Israël, mais il y a une forte probabilité que le groupe libanais chiite provoque un conflit armé de moyenne ampleur similaire aux guerres d’Israël avec le Hamas à Gaza ces dernières années. Dans le contexte des frappes de Tsahal en Syrie, l’Iran et la Syrie sont mécontents de l’érosion de la «force de dissuasion» de l’axe chiite et, afin de le restaurer, ils pourraient pousser le Hezbollah dans un conflit limité.
Selon des hypothèses, on peut parler d’un conflit de 2 à 3 jours, au cours duquel Hassan Nasrallah tentera d’éviter des pertes parmi la population civile israélienne et de ne pas lancer de missiles profondément dans le pays, afin de ne pas porter les choses à grande échelle guerre. Cela pourrait se limiter à une attaque contre des soldats de Tsahal à la frontière et à des escarmouches transfrontalières pendant plusieurs jours.
Le Hezbollah a déjà tenté à plusieurs reprises de venger la mort de ses soldats à la suite des frappes des FDI en Syrie : une fois qu’un groupe de commandos a tenté de traverser la frontière, une autre fois, ils ont ouvert le feu de tireurs d’élite sur un point fortifié israélien à la frontière. Récemment, dans le ciel du Liban, des militants ont abattu pour la première fois un véhicule aérien sans pilote des FDI, en utilisant le système de missiles russe Buk qui leur a été transféré par l’armée syrienne. Il s’agit d’un missile similaire à celui qui a abattu un Boeing malais au-dessus du Donbass en juillet 2014. En Israël, on pense que le Hezbollah possède des dizaines de missiles de ce type, et bien que les avions de Tsahal puissent s’en éloigner, les Buks constituent toujours une menace en cas d’hostilités.
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