Une écolière française de 13 ans a admis avoir menti au sujet de son professeur demandant à des étudiants musulmans de quitter la classe avant de montrer une caricature du prophète Mahomet, a rapporté l’Independent.

L’étudiante musulmane a dit qu’elle avait menti pour manipuler son père et qu’elle n’avait pas assisté au cours dans lequel elle affirmait que la photo aurait été montrée : « Oui, j’ai menti, je n’ai pas vu les caricatures… Si je n’en avais pas parlé à mon père, il n’aurait pas fait cette vidéo et Anzorov ne l’aurait pas contacté et commis ce drame« .

L’enseignant, Samuel Paty, a ensuite été décapité. L’agresseur, un jeune de 18 ans né en Russie, a été abattu par une patrouille de police à quelques rues du lieu de l’attaque, dans une banlieue résidentielle au nord-ouest de Paris.

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Une photographie du corps de l’enseignant, accompagnée d’un message de revendication de responsabilité posté sur Twitter, a été découverte sur le téléphone de l’assaillant, retrouvée près de son corps. Le procureur antiterroriste Jean-François Ricard a déclaré que le compte Twitter appartenait à l’attaquant.

L’avocat de la jeune fille, Mbeko Tabula, a déclaré qu’elle était absente ce jour-là et qu’elle n’avait pas assisté au cours, a rapporté l’AFP. «Elle a menti parce qu’elle se sentait prise dans une spirale, parce que ses camarades de classe lui avaient demandé d’être porte-parole», a-t-il déclaré.

Le rapport a continué en citant le journal français Le Parisien, qui a déclaré qu’elle voulait empêcher son père de savoir qu’elle était suspendue pour de nombreuses absences des cours précédents.

Sur la base de l’histoire de la fille, son père a publié une vidéo en ligne dans laquelle il a exhorté les utilisateurs à se plaindre aux autorités et à faire retirer l’enseignant de son poste.