Un scandale éclate en Europe sur les effets secondaires possibles du vaccin AstraZeneca – plusieurs patients ont développé des caillots sanguins.

Parmi les 5 millions de personnes vaccinées, la formation de caillots sanguins a été observée chez 30 personnes, une est décédée. Le Danemark a été le premier à suspendre l’utilisation du vaccin, suivi de la Norvège, de l’Islande et de l’Italie. Le vaccin ne doit pas être administré aux personnes de plus de 65 ans, probablement à cause de ce risque.

AstraZeneca a déclaré que le médicament a été cliniquement prouvé pour être sûr. L’Agence européenne des médicaments a également publié son communiqué, qui indique qu’à l’heure actuelle, il n’y a aucune raison de croire que c’est le vaccin qui a provoqué des complications qui n’ont pas été observées lors des essais vaccinaux.

Les faits de thromboembolie seront étudiés, mais pour l’instant il n’y a aucune raison d’interrompre la vaccination, selon l’EMA.

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Le vaccin AstraZeneca est un vaccin vectoriel, comme le « Spoutnik » russe.

Le risque de caillot sanguin n’est pas plus élevé chez les personnes vaccinées a déclaré ce jeudi le régulateur de l’UE. Le vaccin peut donc continuer à être utilisé, estime l’institution.

« Les informations disponibles à ce jour indiquent que le nombre de thromboembolies chez les personnes vaccinées n’est pas supérieur à celui observé sur l’ensemble de la population », a affirmé l’EMA dans un communiqué transmis à l’AFP.

Des propos conformes à ceux du gouvernement britannique, pays d’où est originaire ce vaccin. Après la décision danoise, norvégienne et islandaise, le gouvernement britannique a affirmé que la vaccination allait se poursuivre normalement et que le vaccin AstraZeneca était « sûr » et « efficace ».

« Lorsque les gens sont invités à se présenter pour le recevoir, ils doivent le faire en toute confiance », a affirmé un porte-parole du Premier ministre britannique Boris Johnson