Alors qu’aux États-Unis, le président Biden a promis de vacciner chaque citoyen américain adulte d’ici la fin du mois de mai et qu’en Israël, près de 90% de la population à risque a été vaccinée, dans 27 pays de l’Union Européènne, la campagne de vaccination continue de faiblir, tout comme à Bruxelles, où siège la Commission européenne.
La Commission européenne est l’organe exécutif qui a effectivement signé les accords et les contrats avec les sociétés pharmaceutiques : Pfizer, Moderna et Astraznica. Mais si les contrats étaient susceptibles d’échouer, aucun consensus clair n’a été atteint sur deux questions importantes : combien de vaccins arriveraient sur le continent et quand ?
Le Dr Maya Sion-Zedekiah, directrice du programme des relations Israël-Europe à l’Institut Mitvim, a expliqué hier soir (samedi) que l’UE à commercialisé des vaccins au nom de tous les pays, mais chaque pays ne l’a pas fait pour lui même. D’après elle, «L’UE a tenté de mener un acte de solidarité. Alors qu’au début de la pandémie, chaque pays a agi pour lui-même, en fermant les frontières et exprimant un manque de solidarité envers l’autre, aujourd’hui, dans l’espoir de mettre fin lentement à l’épidémie, l’UE a décidé d’agir de manière solidaire et de ne pas permettre aux pays puissants d’acheter eux-mêmes des vaccins. «
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :